Pas encore inauguré, le siège flambant neuf du conseil régional d’Auvergne, qui a coûté 80 millions d’euros, ne sera pas le siège de la nouvelle région fusionnée.
Avec la fusion de Rhône-Alpes et d’Auvergne, se pose la question du siège de la région. Car si l’hôtel de région lyonnais est très récent, celui d’Auvergne l’est encore plus. L’énorme bâtiment recouvert de 1 500 m2 de verrières équipées de cellules photovoltaïques, qui a coûté 80 millions d’euros, n’a même pas encore été inauguré. Il le sera le 21 juin prochain.
Si beau soit-il, le nouveau siège auvergnat est aménagé pour un personnel moins nombreux et calibré pour 47 élus régionaux, contre 156 en Rhône-Alpes. La question du siège de la nouvelle région a donc rapidement été tranchée mardi soir par les deux présidents, qui n’ont pas tardé à se rencontrer : le siège sera à Lyon et les commissions permanentes à Clermont-Ferrand. Un système comparable au Parlement européen, partagé entre Bruxelles et Strasbourg ? Pas pour René Souchon : "Au-delà du symbole que cela représente, on ne va pas déplacer 400 fonctionnaires à Lyon. Ça n’aurait pas de sens."
Jean-Jack Queyranne sera présent à l’inauguration de l’hôtel clermontois le 21 juin. "Ce sera l’occasion de montrer qu’il n’est pas là en conquérant, mais que Rhône-Alpes est un partenaire à égalité de droits et de devoirs", affirme René Souchon.
Faut demander des conseils à Gérard Collomb pour le transformer en centre commercial et de loisirs !! ...^^
Il serait intéressant de savoir quand la décision de construire a été prise, sachant que la réforme des collectivités locales est sur les rails depuis un bon moment...