Dans un entretien à L’Usine nouvelle, le sénateur-maire de Lyon a présenté plusieurs idées de réforme qui vont dans le bon sens, selon lui. Parmi elles, l’instauration d’une période d’essai de 2 ou 3 ans pour les CDI et l’accélération des procédures de licenciement.
"Le chef de file des réformateurs." C'est ainsi que L'Usine nouvelle présente Gérard Collomb, dans l'entretien qu'il leur a accordé. Un entretien au cours duquel le sénateur-maire de Lyon présente ses idées de réforme pour le marché du travail, afin de permettre aux entreprises françaises de gagner en compétitivité.
Pour Gérard Collomb, il faut d'abord "atténuer les différences" entre ceux qui sont dans le marché du travail et ceux qui sont en dehors, en faisant sauter les points de rigidité. Le maire de Lyon préconise notamment de travailler sur les formes de contrat.
Un peu comme Manuel Valls, qui évoquait, il y a quelques semaines, la création d'un contrat unique. "Sur le CDD, ce serait bien d’avoir une période plus ample. Pour le CDI, on pourrait imaginer plus de flexibilité au début du contrat. Le contrat serait signé avec une période d’essai de deux ou trois ans, par exemple, pour que l’entrepreneur évalue le salarié et l’évolution de l’activité. La sécurité augmenterait au fil du temps, avec des périodes de préavis rallongées, des indemnités plus conséquentes", explique Gérard Collomb, qui défend une forme de "flexisécurité".
Raccourcir les procédures de licenciement
Mais, pour le maire de Lyon, ces ajustements ne suffisent pas. Il faudrait aussi réformer la procédure de licenciement : "Il faut que l'entreprise puisse licencier de manière pas forcément plus facile, mais plus contractuelle." Le socialiste soutient que licencier en France ne coûte pas beaucoup plus cher, comparé aux autres pays. "Le problème, ce sont les procédures qui s'éternisent. La rigidité vient de là", diagnostique Gérard Collomb.
En fait, dans la même veine que l'économiste Gilbert Cette, Gérard Collomb défend une réduction de la législation nationale en matière de travail. "La bonne approche consiste à sortir des grandes lois univoques et à s’adapter à la diversité des réalités socioéconomiques. Sur le droit du travail, on pourrait mettre en œuvre un corpus national étroit mais garanti à tous et le reste se ferait via la négociation sociale, dans les branches ou dans les entreprises", explique Gérard Collomb, qui estime que le Gouvernement est "dans la bonne voie". "Mais il y a toujours une mesure qui semble aller à l'inverse de ce qui a été fait", déplore-t-il. "Les gens sont déboussolés. Pour rétablir la confiance, il faut une ligne stable", préconise-t-il. Las, ses conseils pourraient bien être vains. De son aveu même, Gérard Collomb n'est pas entendu au niveau national.
Ce fonctionnaire qui a vécu au chaud protège par son statut qui préconise plus de précarité pour les salariés ?! Une seule réponse des plumes et du goudron ...
Comme d'habitude, Collomb parle de ce qu'il ne connait pas. Il n'a jamais bossé dans le privé, il ne sait pas ce que c'est. De la part d'un fonctionnaire et cumulard bien protégé des aléas de la vie, ses propos sont indécents.
Je suis bien d'accord avec les commentaires précédents ! c'est le discours type de personnes n'ayant aucune idée de ce qu'implique travailler dans le privé et/ou dans la précarité, comme un citoyen lambda, sans réseau sur lequel s'appuyer pour caser sa femme et ses enfants..... n'est ce pas monsieur Collomb ?
Vous vous faites de nouveaux amis, M.Collomb. Votre position sociale privilégiée, votre expérience professionnelle limitée à l'éducation nationale et le cumuls de vos mandats, en contradiction avec la nouvelle philosophie électorale, devraient vous amener à plus de retenue.
commentaires ajoutés à ceux figurant là : http://www.lyonmag.com/article/68941/gerard-collomb-preconise-une-periode-d-essai-d-au-moins-deux-ans-pour-les-cdiUne idée de la supercherie que ce baronnet a mis en place pour se prolonger à la bonne soupe de la Métropole, sachant que les communes composant cette métropole ont voté majoritairement à droite ... mais lui, il est quoi en dehors de ce qu'il veut faire croire ?Ce n'est que pure démocratie à la poutine
mêmes avis que les précédents billets !
Complètement d'accord mise à l'essai de 3 ans, on commence par les élus, vu l'attitude de Collomb il n'a aucune chance continuer, mais ce baronnet se croit intouchable, ceux de gauche ayant votés pour Gérard le cumulard en sont de leurs voix.