Un peu plus de 600 militants et la plupart des cadres et figures locales du parti étaient rassemblés dimanche à Meyzieu à l’occasion de la fête départementale de l’UMP. Des réjouissances placées sous le signe de l’unité et ponctuées par le passage de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie et candidat au poste de Premier ministre.
Initialement prévue au stade Vuillermet dans le 8e arrondissement, c’est finalement à l’espace Jean Poperen de Meyzieu que l’Union départementale du parti présidentiel aura tenu sa fête annuelle dimanche 5 septembre. Sur les terres de l’UMP, le message était clair : resserrer les rangs et renforcer l’esprit d’équipe. Une nécessité pour le parti juste avant la réforme des retraites et alors que la pression est grandissante pour demander la démission du ministre du Travail Éric Woerth. Un esprit de cohésion bien compris par les militants et une partition bien jouée par les figures du parti. "Je suis confiante. La rentrée sera comme l’été, mouvementée, mais nous devons garder le cap. Mon regard européen me fait dire que nous avons choisi les bonnes options", assure une Françoise Grossetête débordante d’enthousiasme. À la baguette, Philippe Cochet, président de l’union départementale du Rhône et candidat déclaré à sa propre succession. "Avec un peu plus de 6 000 adhérents dans le département, l’UMP est la première force politique du Rhône. Même si le nombre de nouveaux adhérents stagne, nous bénéficions toujours d’un noyau militant fort", estime-t-il.
« Le président est à la manœuvre »
Pour cette rentrée en mêlée, l’ensemble des cadres et figures du parti dans le Rhône était présent : Michel Forissier, Dominique Perben, Michel Havard. Trois ministres (Berra, Borloo et Mercier) à la tribune pour prôner l’union et même le rassemblement, comme le prouve le passage éclair de Jean-Louis Borloo. La veille, aux ateliers des Radicaux Valoisiens à la Cité internationale, le ministre de l'Écologie avait déjà appelé à une convergence avec le Nouveau-Centre et la Gauche Moderne pour former un pôle centriste au sein de la majorité. C’est sa carte maîtresse pour conquérir Matignon. "Je ne revendique rien pour moi, mais vous pouvez compter sur moi", avait-il lancé. À la tribune de l’UMP, Jean-Louis Borloo a juste eu le temps de faire un discours à la louange de la politique menée par Nicolas Sarkozy. "Nous ne nous trompons pas", a-t-il rassuré. Même s’il se défend d’être le thuriféraire du Président, il estime pourtant que ce dernier est "à la manœuvre" et a "évité le chaos en 2008". Du petit lait pour des militants déjà conquis. Quinze minutes, pas plus, entre l’arrivée et le départ du ministre.
Période difficile : les militants répondent présent
À la tribune, Nora Berra reprend le micro. Faute à la chaleur ou faute à la faim qui tenaille tout le monde après l’heure de retard prise, la secrétaire d’État remercie tout d’abord Michel Mercier pour son accueil à Meyzieu. Éclats de rire dans la salle (le maire de Meyzieu est Michel Forissier,et secrétaire départemental de l'UMP NDLR). Après avoir accusé Gérard Collomb de "démarches bassement politiciennes", ayant poussé l’UMP à transférer sa fête à la dernière minute (lire ici), Nora Berra se lance dans une explication synthétique de la nécessité de la réforme des retraites. Il fallait bien trois ministres pour sonner le rassemblement et Michel Mercier prend la parole. "Je ne suis pas UMP mais chrétien-démocrate", commence-t-il. Puis il embraye sur le discours fédérateur de circonstance avant de se vanter d’un fait d’arme qui lui vaudra les applaudissements nourris de la salle : "C’est moi qui ai demandé l’expulsion du camp de Roms de la rue Paul Bert, car on ne peut pas laisser des enfants dans l’insalubrité." Et de poursuivre : "Si le jugement nous donne raison, les expulsions se feront avec humanité, respect mais fermeté ". Mis à mal par l’affaire Woerth et l’impopularité du Président, l’UMP compte traverser cette période de remous en réaffirmant son cap et en resserrant les rangs.
J'ai beaucoup apprécié l'interview de Philippe Cochet dans Lyon Mag, qui veut 'lâcher une centaine de fauves dans le Rhône';En résumé : une centaine de fauves coachés par un blaireau et soutenus par des pigeons. Le Parc de la tête d'Or n'a plus rien à envier à l'UMP Rhône 2.0 ...
Entre les accusations de P. Cochet à la limite de la diffamation (est-ce la faute de G. Collomb s'il n'a pas pris la peine de consulter la ville de Lyon et le règlement de ses équipements sportifs ? Est-ce de la responsabilité du Maire de Lyon si M. Cochet est incompétent ?)et les fanfaronnades de Madame Grossetête,en passant par les tentatives avortées de défense d'un gouvernement en déroute par Madame Berra...C'est à se demander si ils ont eu connaissance du dernier scrutin qui les a mis en difficulté dans tous les départements de Rhône-Alpes, de manière cinglante à Lyon...Je ne sais pas ce qu'il faudra à l'UMP Rhône pour enfin cesser de dénigrer une politique qui donne satisfaction aux lyonnais (83 %)...
83% de satisfaction, dans un sondage sorti tout droit d'une commande de sondage de la part de Mag2Lyon (ex - Lyon Mag) : on se comprend ?!
@ Valois... Bon, on va essayer de ne pas être parano ce soir...et de ne pas imaginer qu'il s'agit du 35ème pseudo de Manin, l'homme qui fait honte au Parti Radical Valoisien. Nouveau pseudo pour fêter le passage de son idole Borloo-ami-de-sarko à Lyon ?Moi, je comprends que vous doutez de l'intégrité d'un sondage réalisé par IPSOS...? C'est bien ça ?Décidément, c'est la saison des pannes pour la droite : panne d'idées, panne d'arguments, panne de crédibilité...
Quant a critiquer l'indépendance de Mag 2 Lyon sur ce site...je trouve ça très drôle.
Votre manque de perspicacité est lumineuse, mon cher Lumière ! Le commentaire que j'ai posté incitait seulement à un peu de jugement critique concernant les sources que vous avez passé sous silence, érigeant ce chiffre comme une vérité absolue mais qui est, somme toute, relative.
Le radeau gouvernemental est entrain de prendre l'eau de toute part, qu'importe, l'orchestre UMP et ses musiciens centristes continuent de jouer allègrement de la flûte et du pipeau...Vieux pays, d'un vieux continent en plein naufrage, avec leur musique à la con et leur ministre auvergnat qui sans façon n'aime pas l'étranger, il vous font croire qu'en débarquant les passagers ROMS et d'autres, demain ça ira mieux...Le drame, c'est qu'une majorité de Français y croient encore...Beaufitude, quand tu nous tiens...
'Votre manque de perspicacité est lumineuse, mon cher Lumière ! ' Beurp, abus de métaphores filées indigestes.
Merci encore à Martin de Givors, rien d'autre à rajouter.Oui, beaufitude quand tu nous tiens, à droite bien sûr et à... gauche!
Puérile Lumière, voici donc votre réponse ? Ah ah ah ! Je m'en amuse de bon coeur, la médiocratie n'est pas de mise si vous voulez discuter réellement. Donc ? Qu'avez vous à dire de réellement... intéressant ? Si jamais cela vous est possible ! Salutation
quelque chose à dire d'intéressant sur un rassemblement d'ex-millonistes, de fans de Françoise Grossetête & de partisants de Philippe Cochet, l'homme qui creuse son trou médiatique tout seul ?
martin de givors = collombitude?...