Il semble que Laurent Wauquiez n’ait pas bien contrôlé la vitesse à laquelle roulait la voiture dans laquelle il circulait entre la Loire et l’Isère.
Sa région n'attend pas, semble-t-il. Entre la Loire et l'Isère, la voiture de Laurent Wauquiez, non encadrée par la police, a été surprise par une journaliste de TMC à 160 km/h au lieu de 110. Un peu plus tard, sur une route limitée à 90 km/h, la voiture "présidentielle" du conseil régional roulait à une allure de 138 km/h. Comme la célèbre expression "jamais deux sans trois" le laissait attendre, la voiture roule ensuite de nouveau à 40 km/h au-dessus des limitations sur une route limitée à 70.
Pour tout un chacun, un tel excès de vitesse entraîne une amende de 135 euros et le retrait de 3 points sur le permis de conduire. Interrogé juste après ce "flagrant délit", le président du conseil régional aurait de nouveau fait usage d'une légendaire mauvaise foi. "Ça m'étonnerait", répond-il à la journaliste de TMC. Mais, comme cela ne suffit pas, il argumente de nouveau : "Je crains que vous n'ayez suivi le même itinéraire que nous", soutient-il. Etant donné que le reportage lui était consacré, difficile de croire que l'équipe de journalistes se soit trompé de voiture. Cette séquence a été diffusée dans l'émission Quotidien, de Yann Barthès.
Mais, après tout, ce n'était pas lui, Laurent Wauquiez, qui conduisait. Est-ce donc la faute des incorrigibles chauffeurs de politiques qui annoncent pourtant la nécessité d'"un comportement irréprochable" ? Certes, la région dispose d'un peu moins de berlines depuis la vente d'un certain nombre d'entre elles, ce qui n'empêche pas celles qui restent de s'autoriser quelques largesses...