Marine Le Pen se prête à l’exercice de la conférence de presse. Une occasion pour elle de réaffirmer les valeurs de son parti et de s’exprimer sur ses thèmes de prédilection.
Face à la meute compacte des journalistes, la présidente du Front National leur sert le discours habituel. Le FN va bien et "arrive à l’heure aux grands rendez-vous depuis plusieurs années déjà". Les journalistes étrangers (italiens surtout) entrainent sans difficultés la présidente sur son terrain favori. L’immigration bien sûr, fer de lance du discours politique du Front National. Elle prend pour exemple les récentes déclarations du premier ministre britannique David Cameron qui souhaite que les indemnités chômage des chômeurs étrangers soient réduites dans le temps. "C’est une décision qui va dans le bon sens, il faut mettre en place une politique de dissuasion de l'immigration". Mieux que cela, c’est une "idée de bon sens lorsque nous avons 5 millions de chômeurs". S’aligner sur la politique britannique donc et rompre avec les "politiques laxistes de l’UMPS" comme elle aime à nommer ses adversaires, tel est l’objectif annoncé de la présidente. Demain ce thème sera débattu plus amplement à l’occasion d’une table ronde sur le retrait de l’espace Schengen.
Je ne suis FN, mais la présidente du FN dit tout HAUT, ce que beaucoup de nos élus pensent tout BAS. Malheureusement pour nous, ces élus ont tellement peur de perdre leur électorat, qu'ils se taisent. Il faut faire quelques choses, ont ne peut pas continuer comme cela, la France va droit dans le mur. Beaucoup, beaucoup trop d'aides sociales, il faut aider, oui, mais il ne faut pas que l'aide devienne de l'assistanat.