Dans la lutte à distance qu’il mène avec Gérard Collomb pour conquérir l’hôtel de ville, Michel Havard entend faire valoir ses aptitudes dans le domaine de l’économie et de l’emploi. Il met en avant son expérience du monde de l’entreprise et sa volonté de “soutenir le tissu économique local”.
“La santé économique de Lyon ne date pas de 2001. Nous sommes sur un territoire historiquement dynamique, qui a toujours bien su exploiter ses ressources et qui résiste mieux à la crise que les autres.” Plutôt que d’attaquer le maire sortant sur son bilan, Michel Havard souhaite au contraire déconstruire l’idée selon laquelle l’action politique menée par Gérard Collomb depuis deux mandats aurait été favorable à la situation économique actuelle de la ville.
Le candidat UMP est conscient que Lyon se situe dans “une région industrielle puissante”, “qui a de sérieux atouts”, et préfère donc capitaliser dessus, tout en se démarquant dans sa manière d’appréhender les acteurs économiques. “L’entreprise, c’est ma vie !” clame Michel Havard, ancien cadre commercial et désormais propriétaire d'une entreprise, néanmoins sans salarié, dans le domaine du développement durable. Le candidat de la liste “Génération Lyon” souhaite devenir “le maire qui crée les conditions favorables au développement, à la croissance et à l’entrepreneuriat”, car c’est “avant tout aux chefs d’entreprise que nous devons notre dynamisme économique”.
Le candidat de “tous les mondes économiques”
Michel Havard, critique envers Gérard Collomb pour ses projets presque exclusivement réalisés avec le grand patronat, veut “donner davantage de force et d’attractivité au commerce de proximité”. “Ça ne sert à rien de faire venir des grandes entreprises étrangères si on ne s’occupe pas d’abord des petits commerçants locaux”, explique le candidat de la droite et du centre. Il propose ainsi d'“investir dans l’économie sociale et solidaire”, de “soutenir financièrement les jeunes entrepreneurs lyonnais innovants” ou encore de “promouvoir les PME locales dans les salons organisés à Lyon”.
Michel Havard souhaite également miser sur des secteurs d’activité qui ont déjà fait leurs preuves et qui “créent des emplois non délocalisables”, comme le tourisme ou les services à la personne. Enfin, le candidat de l’UMP a promis qu’il n’augmenterait pas les impôts locaux de la ville durant les six années du prochain mandat.
