Michèle Rivasi a annoncé ce mardi avoir réuni assez de parrainages pour pouvoir participer à la primaire d’Europe Écologie-Les Verts avant l’élection présidentielle de 2017.
Candidate déclarée à la primaire d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), Michèle Rivasi a annoncé ce matin qu'elle avait obtenu "le seuil des parrainages" pour être "qualifiée à la primaire des écologistes". L'ancienne directrice de Greenpeace France devait recevoir le parrainage d'au moins 36 conseillers fédéraux sur les 240 que compte EELV.
"Je ne fais pas partie des écuries, donc ce n'était pas facile, a réagi Michèle Rivasi. Mais il y a eu une mobilisation extraordinaire des militants, car les gens ne comprenaient pas qu'il n'y ait que des candidats des motions qui soient représentés."
“Il faut une candidate de la société civile pour porter l’écologie politique”
La course à l'investiture est donc officiellement lancée pour l'eurodéputée de la Drôme. Une campagne durant laquelle elle souhaite "casser la défiance des citoyens envers notre mouvement et incarner et réaliser le rapprochement des Français avec l’écologie". Elle se décrit elle-même comme "la candidate de l'authenticité, d'une écologie intègre liant l'urgence sociale, environnementale et démocratique".
Les candidats seront officiellement annoncés ce mercredi après réunion de la commission d'investiture des primaires du parti. "Maintenant, je vais partir en campagne nationale, régionale, départementale et locale pour pousser les adhérents et les gens de la société civile à voter. Je veux être la candidate passerelle entre l'écologie et la société civile, car il faut une candidate de la société civile pour porter l'écologie politique", a conclu l'eurodéputée. La primaire aura lieu en octobre. Elle sera ouverte aux adhérents et à tout citoyen moyennant une participation de 5 euros.
Un projet articulé autour de quatre chantiers
Michèle Rivasi avait annoncé début août sa candidature pour la primaire d’Europe Écologie-Les Verts. L'ancienne directrice de Greenpeace France s'annonçait alors comme "la candidate de l'écologie et la voix des lanceurs d'alerte". Son projet est axé autour de quatre chantiers : "une réappropriation citoyenne des biens communs en luttant contre la corruption et la collusion public-privé", "la mise en place d'une véritable fiscalité écologique", "la réquisition des logements publics vacants" et "la reconnaissance d'une communauté mondiale et humaine de destin à travers une déclaration d'interdépendance mondiale fondée sur les principes de coresponsabilité et de solidarité planétaire."