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Phase 2 de Confluence : attention au bruit de l’autoroute !

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Gérard Collomb a lancé mardi le nouveau “morceau de ville” de 34 hectares bâti à l’est du tramway et du cours Charlemagne. Sont prochainement annoncées une tour de 16 étages, une crèche, des anciennes halles du marché de gros rénovées. Au total, huit bâtiments livrés en 2017. Mais un défi s’impose déjà : parer au bruit de l’autoroute toute proche.

La phase 1 de la Confluence est sur le point de s'achever, en 2016. Un an plus tôt, va se lancer Confluence 2. Sont annoncés le Champ, la nouvelle Maison de la Danse, deux tours de 40 étages à l'emplacement de l'ex-marché de gros, qui va d'ailleurs donner son nom au quartier, dit quartier du marché. Cette fois, la métamorphose du quartier va passer à l'est du tramway et du cours Charlemagne. Les premiers coups de pioche seront pour l'îlot A3 (rectangle rouge ci-dessous), situé à la pointe nord-ouest de la zone libérée, le long de la rue Casimir-Périer.

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Ces nouvelles constructions vont-elles créer la surprise, la curiosité et l'envie comme, au cours de la dernière décennie, les Docks, la place nautique, les édifices futuristes qui la bordent, le pôle de loisirs ou même l'hôtel de région ? Pas sûr : cette nouvelle phase devrait moins s'abandonner aux gestes architecturaux. L'important est ailleurs : recevoir des habitants et 2 000 logements. Car la Confluence, notamment le pôle de loisirs, se meurt du manque de résidents.

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Coup de neuf sur de vieilles halles !

Ici se dressera un "morceau de ville" de 34 hectares, a annoncé mardi Gérard Collomb, qui veut bâtir "une ville qui offre la possibilité d'accéder au bonheur". Il inaugurait la halle de la Confluence, occupée par la SPLA Lyon Confluence (photo ci-contre). Elle sera la tour de contrôle du futur chantier, une construction moderne au look ancien.

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Autour d'elle, quelques vieux bâtiments décrépis aux allures de squelettes, qui seront rénovés. Comme pour les Docks et les prisons, s'affirme un leitmotiv : marier des vestiges patrimoniaux et des constructions modernes. Par exemple, la halle aux fleurs accueillera un gymnase, la halle du marché des activités événementielles à ciel ouvert, le porche d'entrée côté rue Casimir-Périer continuera d'héberger la salle des musiques actuelles et une future maison des associations.

L'îlot A3 comptera 8 bâtiments et 200 appartements, dont tout de même de nouveaux édifices, notamment une tour de 16 étages et une crèche. L'ensemble est imaginé par l’agence Herzog & de Meuron et le paysagiste Michel Desvigne.

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“On a vu le bruit arriver”

L'enjeu immédiat du quartier, outre sa desserte et ses stationnements, est la cohabitation avec l'autoroute. Le bruit de fond, plus ou moins entêtant selon la sensibilité de chacun, est permanent. "Quand on a détruit les anciennes halles, on a vu le bruit arriver", a soufflé hier une salariée de Lyon Confluence. Gérard Collomb n'en a pas pipé mot, lui qui milite pourtant pour le déclassement de l'A7 et sa transformation en boulevard urbain. En attendant, l'architecte-urbaniste a justement voulu dresser une barrière d'immeubles de 8 à 9 étages, en bordure du quai Perrache, pour faire écran et préserver le quartier du marché. Mais ces édifices ne seront pas parmi les premiers construits.

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