Nicolas Sarkozy a commencé sa campagne médiatique en postant sur son compte Facebook un premier texte où il annonce sa candidature à la présidence de sa famille politique. Sans citer, une seule fois, l’UMP.
La page Facebook de Nicolas Sarkozy était restée muette depuis le 16 juillet dernier, avec ce message : "Mon entretien avec l'académicien Jean-Marie Rouart".
“Candidat à la présidence de ma famille politique”
Aujourd'hui, à 16h15 précisément, l'ancien chef de l'État a pris possession de son espace Facebook pour se déclarer “candidat à la présidence de ma famille politique. Je proposerai de la transformer de fond en comble, de façon à créer, dans un délai de trois mois, les conditions d’un nouveau et vaste rassemblement qui s’adressera à tous les Français, sans aucun esprit partisan, dépassant les clivages traditionnels qui ne correspondent plus aujourd’hui à la moindre réalité”. Est-ce la fin de l'UMP née en 2002 ?
"Il ne s'agit pas vraiment de la fin d'un mouvement, nous explique un soutien fidèle de Nicolas Sarkozy. Mais plutôt une large coalition regroupant la droite et le centre droit."
Pas un mot sur Hollande ou le FN
Dans son texte, ensuite minutieusement découpé sur Twitter, Nicolas Sarkozy estime que "pour construire une alternative crédible, il nous faut donc bâtir la formation politique du XXIe siècle". S'adressant aux Français et à ses soutiens, il ne mentionne à aucun moment le Front national ou François Hollande, évoquant à peine la majorité en place. Il s'est attardé sur un constat édifiant concernant le moral des Français : "Le désarroi, le rejet, la colère à l’endroit du pouvoir, de sa majorité, mais plus largement de tout ce qui touche de près ou de loin à la politique."
Cette annonce sur les réseaux sociaux sera suivie d'une tribune dans la presse quotidienne régionale samedi. Dimanche, le retour sur la scène politique de Nicolas Sarkozy sera complété par une invitation au JT de France 2.