"C'est une grève d'intérêt général", a estimé Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche, composante du Front de gauche, à propos du mouvement en cours à la SNCF. Il était ce matin l'invité de Christophe Bordet, sur Sud Radio. "Une grève qui ne dérange pas, ça ne sert à rien", a-t-il ajouté.
En cause, "la privatisation de certaines activités ferroviaires". Cette situation présenterait le risque, selon Alexis Corbière, que le secteur public conserve les lignes non rentables, tandis que "les entreprises achètent ce qui est rentable". "Le transport doit rester un service public", tranche-t-il, notamment pour veiller à l'aménagement du territoire. Selon lui, l'ouverture à la concurrence pourrait aggraver le manque d'entretien de certaines infrastructures, rappelant le drame de Brétigny-sur-Orge.
Il est heureux de constater qu’enfin, un homme politique monte au créneau pour défendre ce qu’il nous reste de service public. Dommage que les grands médias soient incapables de traiter l’affaire correctement, en expliquant réellement les enjeux derrière tout cela. La grève actuelle apparaîtrait alors bien plus acceptable, et serait bien plus soutenue qu’elle ne l’est aujourd’hui. Si des doutes persistaient sur les intérêts que ces médias servent, au moins ceux-ci sont levés.
Je partage la déclaration de Monsieur Corbière, mais il faudrait tout de même que le personnel de la SNCF ne prenne plus les usagers en otage. Par contre, je suis d'accord que les cheminots bloquent les institutions du pouvoir : Elysée, Matignon et Chambre des Députés. Pierre Reynaud http://www.la-revolution2014.fr/