Nicolas Dupont-Aignan a réagi pour la première fois à l’affaire des enregistrements de Patrick Buisson, au micro de Sud Radio. Interrogé par Christophe Bordet, il considère cette affaire “pitoyable pour l’équipe à l’époque”, mais “je ne suis pas là pour tirer sur l’ambulance”, ajoute-t-il.
Le président de "Debout la République" "préfère parler des problèmes de nos concitoyens". "Il faut s'intéresser (à) la politique menée", ajoute-t-il, même s'il considère que l'affaire Buisson est "pitoyable pour l'équipe de l'époque et montre une image détestable de l'UMP".
Nicolas Dupont-Aignan a quitté le parti de droite en 2007 et n'a jamais soutenu Nicolas Sarkozy. Depuis, il a fondé le parti "Debout la République", un parti anti-européen. Il souhaite aussi l'abandon de l'euro. "Le Front national n'a pas le monopole de l'abandon de cette monnaie", a-t-il confié à Christophe Bordet, ajoutant que Jean-Pierre Chevènement, de gauche, était aussi contre l'euro.
Regrettant ne pas avoir suffisamment la parole dans les médias, le député de l'Essonne veut proposer une nouvelle offre politique. En 2012, candidat à l'élection présidentielle, il a recueilli 1,79 % des suffrages. "Je veux créer un patriotisme tranquille", achève-t-il.