Après plus de 24 heures de négociation, le Front de Gauche, Europe Écologie et le PS n’ont toujours pas trouvé d’accord de fusion en Rhône-Alpes. Il pourrait intervenir en début d’après-midi.
Depuis lundi matin 8 heures 30, le Front de Gauche, le PS et Europe Écologie négocient la fusion de leur liste. Les discussions ont fini tard dans la nuit et repris ce matin vers 9 heures. Ce mardi midi, un accord paraît en vue. Dans les 18 autres régions de France, il a eu lieu. En Rhône-Alpes, le volet programme pose assez peu de problèmes. “Les points d'accord étaient plus nombreux que les points de désaccord ”, confie un négociateur. C’est plutôt la constitution de la liste et du futur exécutif qui semble créer des tiraillements. Lundi dans la journée, le PS proposait de nombreux postes à Europe Écologie mais peu de mandats intéressants. Le rassemblement écologiste souhaitait tout le contraire et notamment la première vice-présidence pour Philippe Meirieu. Pour Jean-Jack Queyranne, il n’en était pas question. Surtout que cela conduirait à évincer Bernard Soulage, un socialiste qui compte en Rhône-Alpes et expert en transports. Ou une femme que Jean-Jack Queyranne aurait aimé placer en première vice-présidente. De même, les écolos voulaient récupérer une vice-présidence à l’agriculture qui devrait voir le jour si la liste de gauche est élue.
Le Front de Gauche était lui très insatisfait des discussions. La liste est composée de trois partis et ils souhaitaient que les trois soient représentés. De plus, ils sont mécontents du nombre de places qui leur est attribué dans les listes. Or Europe Écologie comme le PS sont d’accord pour ne pas leur en donner plus. Dans ce trio “amoureux”, le Front de Gauche se sentait le mal-aimé. La possibilité de ne pas faire fusion n’a jamais été vraiment abordée dans la journée de négociation de lundi. Encore moins ce matin. L’accord est en vue. Les trois partis ont jusqu’à 18 heures pour déposer leur programme et leurs listes départementales à la Préfecture. En 2004, les documents officiels avaient été remis cinq minutes avant l’heure fatidique.
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