Alexandre Vincendet, le maire de Rillieux-la-Pape, en 2019 ©PHOTOPQR/LE PROGRES/MaxPPP/Maxime JEGAT
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À Lyon, la droite et les macronistes peuvent-ils s’entendre pour 2026 ?

La majorité présidentielle et Les Républicains ne s’imaginent pas renverser les écologistes en 2026 s’ils n’unissent pas leurs forces. Mais la question des ego et la définition d’un programme commun pourraient s’avérer compliquées.

La lecture de nos deux sondages Ifop-Fiducial sur la Ville et la Métropole de Lyon ont ravivé les réflexions dans les arrière-boutiques de la politique lyonnaise. Bruno Bernard et Grégory Doucet apparaissent en ballottage favorable avec respectivement 31 % et 36 % d’intentions de vote. Des scores qui nourrissent les espoirs de leurs opposants. Les écologistes ne sont pas souverains. À la Ville comme à la Métropole, ils sont en recul de 5 % par rapport à leur score de 2020 ou à celui des candidats de la Nupes aux élections législatives de juin 2022. De quoi aiguiser les appétits de leurs opposants. Sur le papier, une alliance entre Les Républicains et la majorité présidentielle pourrait renverser les édiles écologistes même si l’arithmétique électorale n’a rien d’une science exacte. “Il est un peu trop tôt pour discuter d’alliance, mais rien n’est exclu. Des réflexions sont en cours. L’idée est de pouvoir arriver à renverser les écologistes en 2026 pour retrouver une métropole apaisée. Leur action nous oblige. Si chacun y va de son côté, on perdra”, analyse Gilles Gascon, maire LR de Saint-Priest. Chez Renaissance, qui plaide pour un pacte de gouvernement national, ce rapprochement local est accueilli plutôt favorablement. Yann Cucherat, dernier dauphin adoubé par Gérard Collomb, qui évolue aux frontières de la Macronie, a plaidé pour ce périmètre d’alliance sur BFM TV : “Sur le projet et les motivations, nous sommes tous d’accord qu’il faut donner une autre trajectoire à cette ville. Et cela peut se faire avec d’un côté de la droite lyonnaise, mais aussi une partie du centre gauche, voire avec certains socialistes.” Cette dernière composante est à ce stade la plus rétive à une telle alliance. Les transfuges du PS de 2017 sont d’ailleurs plutôt en fin de course et une partie avait claqué la porte en 2020 quand Gérard Collomb avait noué une alliance pour le second tour des municipales et des métropolitaines avec la droite sous le haut patronage de Laurent Wauquiez. “Ce serait prématuré à ce stade de dire que l’on fera alliance”, tempère Thomas Rudigoz, député Renaissance.

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