Gérard Collomb et ses candidats aux élections municipales et métropolitaines

À Lyon, le renouvellement de façade des listes Collomb

Gérard Collomb et Yann Cucherat présentaient ce jeudi matin leurs listes pour les élections municipales et métropolitaines. Elles mélangent des nouveaux candidats et des élus sortants qui trustent les places éligibles.

“Nous avons montré que nous sommes capables de renouveler”, s’enorgueillissait Gérard Collomb ce jeudi midi à l’heure de présenter ses colistiers à la métropole et ceux d’Yann Cucherat à la ville de Lyon. Les chiffres plaident pour les candidats officiels de La République en Marche : 81,1% de nouveaux candidats sur les listes métropolitaines et 80,7% pour celles des municipales Lyonnaises. Mais derrière cette réalité statistique, le renouvellement s’effectue en très grande partie à partir des places inéligibles.

Gérard Collomb repart pour son dernier combat avec ses fidèles soutiens. Certains qui avaient prévu de ne pas repartir sont finalement présents sur les listes. C’est par exemple le cas de Roland Bernard dans le 2e. Chez les élus, les nouveaux arrivants viennent exclusivement des rangs de l’opposition municipale ou métropolitaine : Emmanuel Hamelin, Christophe Geourjon, Marc Augoyard ou encore Laurence Balas.

Quant à la société civile, si elle bien présente sur les listes, Gérard Collomb n’a pas réussi à y puiser des têtes de réseaux à la différence de 2008 et 2014.Gérard Collomb a laissé le soin à Yann Cucherat de vanter la qualité de leurs candidats communs. “Ces listes sont le reflet de ce que nous voulons porter : allier l’expérience de personnes aguerries et une nouvelle génération”, souligne le candidat à la mairie de Lyon.

Continuité

De ces listes, Gérard Collomb n’a finalement pas dit grand-chose. Il s’est contenté de pointer le “renouvellement des hommes et des femmes, mais aussi des idées”. Avant de réciter son discours de candidat à la métropole dans lequel il égrène autant son bilan que ses propositions. L’anneau des sciences est pour lui le prix à payer pour pouvoir requalifier l’autoroute A6-A7 à la Confluence. “C’est le projet le plus écologique de l’agglomération”, avance Gérard Collomb sous les applaudissements de ses colistiers chauffés à blanc.

Le maire de Lyon a ensuite adressé des messages en creux à ses adversaires. À commencer par ses challengers les plus sérieux : les écologistes qu’il accuse de menacer le développement économique de la métropole. “Le ruissellement n’est pas une théorie erronée. La métropole ne vide pas les territoires périphériques. Nous les irriguons”, assure le maire de Lyon. Gérard Collomb s’amuse d’ailleurs de voir que dans cette campagne “le débat s’organise autour de nos idées”. Le maire de Lyon se pose surtout en candidat de la continuité et du réconfort qui va avec : “il faut que l’on continue dans cette voie et pas que l’on en change ou que l’on essaie autre chose”.

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