Une dizaine de maires écologistes élus en 2020 se retrouvent ce mercredi à Lyon pour phosphorer sur leur exercice du pouvoir et leurs réalisations communes notamment sur les mobilités ou l’environnement.
Ils ont tous en commun, à l’exception du pionnier Éric Piolle, d’avoir été portés par une vague verte en 2020. Trois ans plus tard, les voilà réunis à Lyon, dans le laboratoire à grande échelle des écologistes à l’épreuve du pouvoir. Grégory Doucet, maire de Lyon, et Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, reçoivent ce mercredi 5 avril leurs homologues écologistes de Poitiers, Tours, Annecy, Besançon, Strasbourg ou Bordeaux. “L’équipe de chef d’exécutif que nous formons se réunit régulièrement. Nous partageons sur l’avancement dans le déploiement de nos politiques publiques sur les mobilités, la solidarité, l’urbanisme, la culture ou la sécurité. Ce partage sur ces thèmes nous permet d’avancer. Parfois nous nous inspirons des exemples d’autres villes comme Grenoble qui est plus avancée que nous sur l’alimentation”, souligne Grégory Doucet, maire de Lyon et coorganisateur de cette rencontre.
Ecologisme municipal
Laquelle n’est pas purement informelle. Devant la presse, les différents maires déclinent thématique par thématique leurs projets particuliers en essayant de jeter des passerelles entre les villes. Ces interventions dessinent progressivement une trame verte commune. De Besançon à Arcueil en passant par Lyon, il est question de végétalisation des cours d’écoles, de plantations d’arbres, du développement de la démocratie participative, de circuit court et d’aliments bio dans les cantines. Les édiles créent, empiriquement, l’écologisme municipal. Souvent accusés dans leurs villes respectives de dogmatisme, ils se veulent pragmatiques à la tribune. “C’est sur le rôle de maire au quotidien que nous étions le moins attendus, sur la proximité, admet Pierre Hurmic, maire EELV de Bordeaux. Sur le terrain de la sécurité, nous nous devons de répondre aux inquiétudes de nos concitoyens. Nous menons une politique équilibrée en relation avec l’État. Le maire n’est pas là pour se substituer à l’État. Eux assurent la sécurité publique quand le maire gère la tranquillité publique. Mais il n’est pas interdit de travailler de manière harmonieuse”.
Imposer son récit
Bruno Bernard clôture cette table ronde des maires écologistes en évoquant l’action de la Métropole de Lyon sur les mobilités, un secteur où les verts étaient plus attendus, et veut montrer, chiffres à l’appui, la pertinence de son modèle : “la circulation automobile a baissé de 8% par rapport à 2019, la fréquentation des TCL a augmenté de 8% et le vélo explose. Les mobilités fonctionnent d’ores et déjà ici”. À mi-mandat et après de nombreuses polémiques dans leurs villes respectives, les maires écologistes tiennent à contre-balancer l’écolo-bashing qui les accompagne depuis leurs prises de fonction. “Cette journée, c’est aussi l’occasion de montrer notre travail loin des caricatures souhaitées par des membres du gouvernement qui cherchent à nous décrédibiliser pour justifier leur inaction. Nous montrons dans nos collectivités ce qu’est une écologie du quotidien”, vante Bruno Bernard. À Lyon, les sondages Ifop-Fiducial pour Lyon Capitale montrent que les écologistes sont au milieu du gué à mi-chemin avec des taux de satisfaction de 53% pour la ville et 56% pour la métropole.
"Avec les écologistes, homme et femmes, c'est l'ouverture d'esprit et le pragmatisme qui domine. Un vrai changement" Extrait de la pensée profonde d'un aficionado pseudo-écolo. 2023, annus horibilis pour les kmers.
Grenoble: burkini retoqué par le Conseil. Lyon: mairies 1° & 4°: cassées, taguées. Bordeaux: mairie porte brulée. Paris renouvellement refusé des trottinettes en libre accès.. etc
La secte écolos dans toute sa splendeur, en plus prendre exemple sur Grenoble, c'est un gag!
Grenoble, burkini retoqué par Conseil Constitutionnel. Bordeaux ,mairie porte d'entrée brulée. Lyon, mairies 1° et 4° cassées. Paris, votation contre les trottinettes en libre accès .. "le nez dans le ruisseau c'est la faute à Rousseau..
***Tels Narcisse nos khmers, L'erreur de Narcisse est d'adorer un reflet, une apparence, ***
**des taux de satisfaction de 53% pour la ville et 56% pour la métropole.*** faites gaffe 100% c'est le maxi, encore un effort beaucoup plus de ZFE, de rues impraticables retour du téléphérique, , donc +;+ plus de dictats on pourra alors songer à donner un aller simple.pour Paris à Doucet sans retour ( d'Hidalgo)...Une tache immense attend les successeurs pour que Lyon redevienne Capitale des Gaules avec la fin de l'expérimentation .
Bruno Bernard, en partant ne devra pas oublier son oncle à la tête du puissant bailleur social Grand Lyon Habitat.
En 2026, de GD ou BB, qui sera le premier sur le siège éjectable ?