Sarkozy
Nicolas Sarkozy en meeting à Saint Julien-Les-Villas le 2 octobre 2014 / © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

A Lyon, Nicolas Sarkozy "tape fort" sur le gouvernement

2500 militants attendaient son retour à Rillieux-la-Pape. Nicolas Sarkozy était en meeting jeudi, pour défendre le futur nom de son parti, "taper fort" sur les réformes du gouvernement, et réaffirmer l'unité de l'UMP.

"Les amis de "Moi je" n'ont pas à nous interdire de nous appeler les Républicains !" Référence ironique à François Hollande, dont le nom aura à peine été prononcé. Nicolas Sarkozy a défendu ce jeudi soir, à l'occasion de son meeting à Rillieux-la-Pape, "ville symbole de la reconquête", le futur nom de son parti. A une semaine du vote des adhérents, le 28 et 29 mai prochains, la dénomination "Les Républicains" est examinée ce vendredi par la justice en procédure de référé, suite à une plainte déposée par plusieurs élus de gauche et des particuliers. Dans les faits, c'est comme si c'était déjà adopté : Laurent Wauquiez et Alexandre Vincendet, maire de Rillieux-la-Pape, ont tout deux clôturé leur discours en souhaitant une "longue vie aux Républicains."

"Prétention, arrogance, mépris" du Gouvernement

Nicolas Sarkozy n'a pas manqué l'occasion de "taper fort" sur le gouvernement et la réforme des collèges. Dénonçant "cette prétention, cette arrogance, ce mépris quand le Président et le Premier ministre publient un décret sur la scolarité de nos enfants sans le moindre débat", le président de l'UMP vante le "travail", le "mérite" et "l'excellence" à "l'école républicaine." Nicolas Sarkozy s'en est ouvertement pris à la ministre de l'Education : "la ministre de l'éducation traite nos grands écrivains de pseudo-intellectuels, mais qu'a-t-elle écrit, elle ?" Quant à la suppression des classes bilangues et l'apprentissage de l'allemand, il a estimé que "rien n'est plus précieux que la réconciliation franco-allemande. Ce qui ce passe, c'est une honte au regard de l'histoire."

Un meeting aux airs de campagne pour les Régionales

Nicolas Sarkozy a profité de la présence de Laurent Wauquiez pour le qualifier d' "espoir le plus brillant pour les régionales." Ce dernier, investi par l'UMP pour être le leader du parti en Rhône-Alpes-Auvergne, n'a pas manqué de taclé les dernières actions de la région et de son président actuel, Jean-Jack Queyranne. "La région gaspille l'argent public. [...] Avec ce palais construit sur le site de la Confluence, qui nous a coûté plus de 140 millions d'euros, moche en plus." Laurent Wauquiez a également rappelé l'assemblée plénière extraordinaire, réunie pour décider de l'avenir d'Erai : "le PS s'est gavé, et a gavé les chefs d'entreprises, avec l'argent des contribuables."

Applaudies à maintes reprises par ses militants, les membres de l'UMP se félicitent d'être "à nouveau unis" et souhaitent incarner "l'alternance". Selon un conseiller UMP de la Métropole, Nicolas Sarkozy a demandé à son groupe qu'il "devienne la première voix audible de l'opposition" face au PS et à Gérard Collomb.

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