Michel Mercier aime les fusions. Celle du département et de la métropole lui a permis d'éviter de placer le conseil général du Rhône en situation de banqueroute. Celle de Thizy avec cinq communes voisines a permis à son territoire électif de voir ses recettes bondir. Mais passé l'effet d'aubaine, comme le pointe la Chambre régionale des comptes, l'horizon s'obscurcit.
La Chambre régionale des comptes a publié cette semaine son rapport sur la gestion de la commune de Thizy-les-Bourgs, une collectivité née du mariage de six municipalités voisines de Thizy. Cette nouvelle ville est forcément scrutée plus attentivement qu'une autre en raison de son créateur : Michel Mercier. L'ancien président du département et sénateur UDI ou Modem (en fonction des époques) a fait de ce territoire son Aventin. Au conseil général du Rhône qu'il a présidé directement ou indirectement pendant 25 ans, il avait légué à ses successeurs une maison exsangue financièrement : budget insincère et prêts toxiques. Ce précédent accompagne donc la lecture du rapport de la Chambre régionale des Comptes sur une commune comme de Thizy-les-Bourgs dont il a laissé le fauteuil de maire à Martin Sotton pour présider la communauté de communes de l'ouest rhodanien (COR).Des effets d'aubaine
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