Marylène Millet a annoncé les raisons de son départ du groupe UDI à la métropole après l'accord de son parti avec Gérard Collomb pour les élections au Grand Lyon. Elle a notamment tancé le choix de soutenir le projet d'Anneau des sciences et dénoncé un “greenwashing”.
L'annonce de l'UDI de se ranger derrière Gérard Collomb pour l'élection métropolitaine de 2020 n'a pas suscité un enthousiasme fou au sein du parti politique. À tel point que Marylène Millet a annoncé publiquement ce lundi lors du conseil de la métropole les raisons pour lesquels elle quittait son groupe politique. “Il n’aura échappé à personne que la campagne métropolitaine pour 2020 a démarré, chacun choisit son camp et se détermine. Par conviction ? Je l’espère même si certains ralliements s’apparentent parfois à des reniements. On adore ce qu’on conspuait hier”, a-t-elle taclé en visant en creux, Christophe Geourjon.
L'élue de Saint-Genis-Laval a expliqué qu'elle ne se reconnaissait pas dans le choix porté par sa formation politique. “Je préfère défendre mes convictions plutôt que de négocier des compromis aux allures de compromissions”, a-t-elle précisé avant de critiquer le projet d'Anneau des sciences, porté par Gérard Collomb.
“Aujourd’hui, on nous parle sans rougir de faire une autoroute verte… même les particules fines ont un goût de chlorophylle”, a ironisé la conseillère métropolitaine qui siège désormais parmi les élus non inscrits. “L’air sera devenu tellement propre dans l’Anneau des sciences que je me demande si je ne vais pas renoncer au plateau nature saint-genois pour mes entraînements de course à pied, a-t-elle ajouté. Il est vrai qu’à Saint-Genis j’aurais l’opportunité de bénéficier de deux échangeurs de l’ADS ! Une chance de créer un nouvel hastag : #jecoursdanslads”.
Puis, citant le groupe Tryo, elle a point du doigt “les pinocchios du marketing”, ceux qui veulent du “green green green washing” pour “conserver une vision du développement du territoire Onlylyon comme l’a nommée un de nos collègues de l’assemblée.”