Thierry Braillard, ex-candidat aux législatives dans la 1re circonscription du Rhône, s’est vu refuser l’investiture par En Marche et a décidé de se retirer de la vie politique. Elliott Aubin, candidat France Insoumise dans la 1re circonscription du Rhône, se félicite de son retrait et critique "le système Collomb".
Dans un communiqué, Elliott Aubin a annoncé "prendre acte" du retrait de la candidature de Thierry Braillard aux élections législatives dans la 1re circonscription du Rhône. Pour le candidat France Insoumise, la décision du secrétaire d’État sortant "démontre l’échec total du social libéralisme". Quant aux raisons de cette décision, Elliott Aubin affirme qu’elles "font écho à la vieille tambouille politicienne d’appareils qui polluent la vie politique", parlant ainsi de "l’exacerbation du système Collomb". Un système qu’il définit comme "emprunt de clanisme", dans lequel les places seraient réservées "aux anciens, à son réseau d’élus".
"Prenez acte de l’impasse de votre quinquennat"
Elliott Aubin estime, par la décision de Thierry Braillard, que ce dernier "reconnaît que le renouvellement de la vie politique ne passe pas par cette entreprise de communication qu’est En Marche". Le candidat France Insoumise avait par ailleurs interpellé son ex-concurrent, le 3 mars dernier, dans une lettre ouverte. "Monsieur le secrétaire d’État, ne faites pas obstacle à la recomposition de la gauche et au renouvellement de la classe politique. Soyez digne, prenez acte de l’impasse de votre quinquennat et laissez la place à une jeunesse qui construira la 6e république, à cette gauche de combat, écologique, sociale et républicaine", avait-il suggéré.
Thomas Rudigoz, "candidat de la droite plurielle"
Selon Elliott Aubin, "les citoyens se rendent comptent qu’ils sont toujours bernés par les mêmes". Il tacle ainsi Thomas Rudigoz, candidat investi par En Marche dans la 1re circonscription, le qualifiant de "frère jumeau politique" du député sortant. "Il prend le relais du bilan gouvernemental que Thierry Braillard vient de lui léguer", renchérit le candidat France Insoumise. Il conclut que son adversaire La République En Marche "est le pur produit du libéralisme économique incarné par le nouveau Président", avant de le taxer de "candidat de la droite plurielle".