Deux semaines après les premières fuites dans la presse sur l'augmentation des impôts locaux l'année prochaine (+20%) dans le département, le président du conseil général répond à une interview ce jeudi dans les colonnes du Progrès. S'il accepte qu'on lui pose enfin la question, il refuse toujours de confirmer la hausse. Ce qui n'est vraisemblablement qu'une question de temps.
Alors que l'opposition lui prête de velléités d'augmenter les impôts locaux de 20% au moins l'année prochaine, le président du conseil général s'entête à rester muet depuis quinze jours sur le sujet. Quant à son exécutif, il fait le mort. Mais à la veille de la séance publique de rentrée du conseil général ce vendredi 28 septembre, Michel Mercier a daigné répondre à une interview dans les colonnes du Progrès jeudi matin. Il ne confirme pas la hausse, mais accepte néanmoins d'en évoquer la possibilité.
En finir avec l'"idéologie de principe"
"Aucune décision n'est prise" se contente-t-il de déclarer au journaliste qui l'interroge dans Le Progrès. Le président droit dans ses bottes affirme même sans broncher qu'il prépare, avec ses services, un budget 2013 sans aucune augmentation d'impôts. Une habitude depuis 10 ans. La dernière hausse remontant à 2002 selon l'opposition. Cette année là, Michel Mercier augmentait les impôts de 36%. une hausse qualifiée de "brutale" par Thierry Philip, le président du groupe socialiste au conseil général qui craint que le président n'emploie la même méthode l'année prochaine.
Facture du musée des confluences (180 millions d'euros selon Michel Mercier, 300 millions d'euros selon l'opposition), intérêts des prêts toxiques contractés, les socialistes sont très inquiets pour l'année prochaine. Le président Mercier concède seulement dans le Progrès que le RSA a augmenté de 10 millions d'euros cette année. "Les tendances sont les mêmes, dit-il, pour le handicap, les personnes âgées ... " Alors comment évité une telle hausse l'année prochaine ? "Je tiens un taux zéro sans problème" se targue l'ex garde des Sceaux qui fait part d'"une idéologie de principe", selon Béatrice Vessiller, conseillère écologiste élue à Villeurbanne.
Mais en acceptant de répondre à une interview sur le sujet, le président ne donne-t-il pas lui-même volontairement du crédit à cette hausse ? Il reconnait au détour d'une phrase, "on ne tiendra pas zéro augmentation d'impôt éternellement", préparant ainsi les esprits à une hausse. Et certainement la voudra-t-il aussi éloignée que possible des prochaines échéances électorales, en 2014.
ça y est ! ce qui était caché, nié, jusque là vient enfin au grand jourles mauvais choix d'investissements, les miroirs aux alouettes cassés (emprunts toxiques) qui les a initiés ? et qui va les payer ?Dans le privé, un chef d'entreprise dans ce cas est interdit de gérer pour le reste de sa vie, et passe quelques jours à répondre aux questions des juges ..Chez les élus, tout est permis ! en toute impunité ??? On va voir cela de plus près dans quelque temps, parce que certains comportements 'jusqu'auboutoutistes' relèvent du pénal : le maire de lyon va lancer de lourds travaux spécifiques sur le dos des contribuables, au profit exclusif d'une société cotée en bourse qui n'a pas encore démontré que son projet est réalisable
Pour l'accès au stade autant que je me souvienne, sur les 23.5M€ (echangeur N°7)le département va en financer la moitié, le reste financé par le GL et une partie par la FM. On s'en foot, car les retombées économique de cette connerie de stade seront telles qu'aucun décinois ne paiera d'impôts, non mais!foi de Crédoz/Sturla
Vous parlez de journaliste au progrès ? Dans la rubrique chiens écrasés alors... Comme le dit 'Christian' les politiques sont des intouchables et qu'on le veuille ou non nous leur servons de caution. Et puis de toutes façons ce n'est jamais de leur faute.