Les multiples polémiques qui accompagnent le début de mandat de Grégory Doucet trouvent parfois racine dans un cabinet qui ne rassure pas toujours les élus et la Métropole de Lyon.
Grégory Doucet a choisi d’emprunter le chemin le plus difficile pour traverser son premier mandat. En juin 2020, il a conquis le pouvoir entouré d’une équipe inexpérimentée. Lui-même n’avait jamais exercé de mandat. Pour composer son cabinet, il a fait confiance à des collaborateurs qui découvraient aussi de telles altitudes. Sa directrice de cabinet, Stéphanie Burlet, ancienne directrice des affaires juridiques au Grand Lyon, est montée de deux crans. Guillaume Dupeyron, proche de Nathalie Perrin-Gilbert à l’origine, était rompu à ces fonctions mais à l’échelle d’un arrondissement. Ce premier cercle autour du maire de Lyon l’accompagne toujours. D’autres sont venus se greffer pour combler des manques criants qui sont vite apparus en cours de route.
Collectif
Grégory Doucet a dû composer avec le départ de Ninon Guinel, sa directrice de campagne devenue ensuite sa cheffe de cabinet. “Nous n’avons jamais vraiment su les raisons de son départ. Ses relations n’étaient pas bonnes avec certains membres du cabinet. Avec Grégory Doucet, c’était plus tendu aussi”, se souvient un adjoint. “La capacité des élus à entendre des reproches ne dure pas très longtemps”, sourit un ancien collaborateur de l’époque de Gérard Collomb.
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