© Tim Douet

Auvergne-Rhône-Alpes : Wauquiez veut essayer les “contreparties” au RSA

Le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes a saisi au bon les déclarations du Premier ministre Édouard Philippe sur les “contreparties” pour les personnes bénéficiant de minimas sociaux.

Il en a fait une de ses marottes et une partie de son identité politique depuis 2011 et sa sortie sur le “cancer de l'assistanat”. Laurent Wauquiez a réagi au propos d'Édouard Philippe qui a rappelé les “droits et des devoirs” de “tous les acteurs économiques lorsque l’État crée des systèmes de solidarité” et évoqué le terme de “contreparties” pour les bénéficiaires d'aides sociales. Dans les colonnes du Progrès du jour, le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes a proposé de faire de la région une collectivité “pilote” pour “expérimenter pendant deux ans au moins un programme de type “droits-devoirs”. “On demanderait aux gens qui ont le RSA de faire des heures de TIG : aider les maisons de retraite, rendre visite à des personnes handicapées, entretenir les espaces verts, aider lors de festival ou des associations”, a précisé le patron du parti Les Républicain qui souhaite mettre en place ce dispositif dans la mesure où celui-ci “ne détruit pas l'emploi”. Selon lui ce ne serait “pas une punition”, mais “quand on reçoit, il faut rendre.” “Et la meilleure façon d'aider, c'est le travail”, a-t-il jugé.

La proposition d'Édouard Philippe n'a pas été aussi bien reçue par certains membres de la majorité LREM dont Brigitte Bourguignon, la présidente de la commission des Affaires sociales. “Arrêtons de stigmatiser nos concitoyens les plus fragiles en reprenant les propositions de Laurent Wauquiez et des tenants du "cancer de l’assistanat"”, a déclaré l'ancienne élue socialiste dans les colonnes du Parisien .

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