A l'appel de l'Association des maires de France, les édiles se mobiliseront à travers la France pour dénoncer la baisse de dotations de 11 milliards d'euros. Autour de Lyon, certains se montrent très actifs.
Les maires ne désarment pas. Déjà remontés contre la réforme territoriale et les prochaines fusions de communes, ils protestent ce samedi 19 septembre contre la baisse des dotations de l'Etat. A l'appel de l'Association des maires de France, les édiles de Lyon et du Rhône, comme de France, entendent dénoncer une perte de 11 milliards d'euros pour les collectivités locales durant les trois prochaines années.
Parmi les maires de la région, celui de Givors, Martial Passi (Front de gauche), est particulièrement actif sur la question et assure que ces baisses se traduiront pour sa commune par une baisse de 6 millions d'euros d'ici 2017. Mais le sujet dépasse les clivages partisans et est dénoncé à droite comme à gauche. "Ca fragilise notre capacité d'investissements", critique ainsi la maire UMP de Décines, Laurence Fautra, qui n'hésite pas à parler d'un "patrimoine obsolète, digne de la RDA".
Le maire de Givors en première ligne
La mobilisation est laissée à la discrétion de chaque maire. Laurence Fautra ouvrira les portes de sa mairie ce samedi tandis que Martial Passi, qui s'était déjà fait remarquer avec une action guillotine, appelle à un rassemblement devant l'hôtel de ville à 14 heures. La majorité au pouvoir à Vénissieux se contentera de rencontrer les habitants sur le marché du dimanche.
La dotation globale de fonctionnement (DGF) regroupe les sommes allouées par l'Etat aux collectivités territoriales. Pour ces dernières, dont les revenus viennent aussi des impôts et taxes, la DGF peut représenter une part importante des recettes de fonctionnement : de 16% pour une grande ville comme Lyon à plus de 40% pour les petites communes. Les baisses de dotation s'inscrivent dans une politique de réduction des dépenses publiques, afin d'atteindre l'engagement européen d'un déficit public inférieur à 3% du PIB en 2017.
la vie était belle , on dépensait plus que ce que dont on disposait, les dotations palliaient au déficit, seul bémol , ce sont toujours nos impôts qui permettent l'équilibre, fêtes organisées comme à Versailles, feux d'artifices, véhicules de fonction en nombre pléthorique qui ne regagnent pas les garages municipaux le soir et week end sauf astreinte, comme le voudrait la règlementation , subventions à des associations qui n'ont rien d'éducatif etc.Bon ils vont se rattraper sur les taxes locales foncières et habitation . Et ce nouvel étage du gâteau administratif régional qui à peine créé invente un poste de vice président à 1.2 millions d'euros annuels.
Et Paris? Le grand Paris de plusieurs milliards d'euros? Le Paris qui se gave de ttes les richesses de la France! Il n'y a pas de restrictions pour eux, voir tous les projets du Grand Paris.
on ne paie pas plus d'impots ?? mais les taxes locales ne cessent d'augmenter !! qui paie ? toujours les mêmes ... on nous prends pour des C... et les depenses continuent .. la soupe doit etre bonne pour que certains se battent autant pour les places d'elus !
au lieu de controler les gens qui travaillent , l'etat devrait simplement controler QUI à payé la facture de goudron devant les villas de nos elus je parie qu'il y a beaucoup de fraude à recuperer ! mais là , on n'y touche pas n'est ce pas!...