Jean-Christophe Cambadélis
J-C. Cambadélis © PS

Bartolone et Cambadélis tempèrent Manuel Valls

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, et le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, ont essayé de clore le débat ouvert par le Premier ministre concernant l’assurance-chômage.

"En Grande-Bretagne et en Allemagne, le temps partiel a permis de préserver l'emploi et de repartir de manière plus forte quand la croissance est revenue. Nous, en France, avons fait le choix d'un chômage très important et très bien indemnisé. C'est dans le dialogue avec ceux qui recherchent un emploi que l'on peut améliorer la situation. Cela s'appelle réformer le marché du travail", a déclaré Manuel Valls ce lundi à Londres. Le Premier ministre souhaite réformer l'assurance-chômage afin de mieux gérer le montant et la durée des indemnisations.
Une idée qui a rapidement fait réagir les syndicats. Pour Thierry Lepaon, leader de la CGT, il s'agit d'une "provocation" tandis que, pour Laurent Berger de la CFDT, il est "hors de question de remettre en cause la convention en vigueur".

La priorité, c’est retrouver la croissance

Du côté politique, les réactions ont été nombreuses. Sur Twitter, le député PS Pascal Cherki a interpellé Jean-Marie Le Guen, l'accusant de prendre part à la course “Dans la gauche, je suis le plus à droite”.

Interrogé par Sud Radio ce matin, Jean-Christophe Cambadélis a cherché à calmer le jeu : "Je ne pense pas que ce soit ni la priorité ni l'ordre du jour. La priorité, c'est retrouver la croissance." Un avis partagé par Claude Bartolone : "J'étais avec le Premier ministre encore hier soir, il ne l'a pas évoqué. Donc je considère que, tant que ce n'est pas sur la table, ou du conseil des ministres ou d'une réunion de la majorité, cela n'existe pas", a-t-il expliqué sur France Inter.

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