Avec son franc-parler légendaire, "Azouz" y assassine copieusement le président du Modem du Rhône, Michel Mercier, dénonçant en vrac ses "crapuleries" et ses "mesquineries". Begag annonce même qu'il va écrire un livre sur Mercier pour régler ses comptes.
François Bayrou a estimé que les bornes étaient franchies et a décidé de réagir pour calmer le jeu. "Ça suffit, halte au feu" proclame-t-il dans un entretien au Progrès. "J'ai dit à Azouz Begag pour qui j'ai de l'estime et dont je sais le soutien qu'il m'a apporté durant les présidentielles, qu'il y avait des mots qu'on ne pouvait pas employer et qu'il était impossible que toute l'énergie du mouvement soit dirigée contre ses membres".
Dans l'entretien, Bayrou ajoute qu'il ne croit pas que son "ami" Michel Mercier entrera au gouvernement. 'J'ai confiance en lui' précise-t-il. Alors que Bayrou vient d'être lâché par Jean-Marie Cavada et que le Modem tient son congrès fondateur ce week-end, il doit absolument éviter une nouvelle défection. Surtout de la part d'un de ses plus fidèles compagnons de route comme Michel Mercier.
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