Malgré l’augmentation des recettes fiscales (+84 % à Lyon, voir notre dossier du mois), 15 projets ont été sacrifiés ou remis à plus tard par l’équipe municipale.
Si Gérard Collomb a de nouveau augmenté les impôts en 2008, c’est qu’il avait fait beaucoup de promesses. La fiscalité nouvelle était censée permettre de financer tous ces investissements. Las, beaucoup sont malgré tout restés dans les cartons, ou ont été remis à plus tard. Au final, son bilan reste honorable, et lui permet de se présenter sereinement devant les électeurs. Mais le compte n’y est pas.
“Le bilan de son deuxième mandat est moins favorable”, estime Michel Havard, le candidat UMP qui défiera Gérard Collomb en mars 2014. François-Noël Buffet, qui brigue la présidence du Grand Lyon, pointe lui un bilan en trompe-l’œil : “Il a fait beaucoup de promesses, lancé beaucoup de projets, mais les réalisations ne suivent pas. Il lisse les opérations dans le temps.”
Des piscines aux bibliothèques, en passant par le remonte-pente de la Croix-Rousse et la requalification de l’A7 sur les quais du Rhône, Lyon Capitale-le mensuel fait l’inventaire de ces projets mis au placard.
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Également au sommaire : La politique des chaises musicales
À Lyon, rien ne se crée, tout se déménage. Soucieux de bâtir rapidement une ville du XXIe siècle, le maire lance de grands projets (Confluence, Part-Dieu) avant que la demande ne s’en fasse ressentir. Résultat : pour remplir ces nouveaux programmes, on déplace des entreprises déjà implantées dans l’agglomération. Au risque de transformer certaines réalisations en bâtiments fantômes.
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Lyon Capitale n°726 (octobre 2013) est en vente en kiosques jusqu’au 24 octobre, et dans notre boutique en ligne.
Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ...
Votre article n'est pas clair : vous faîtes le bilan du mandat et du programme ou vous êtes le porte-parole de la droite ? À moins que ces lignes ne soient là que pour nous allècher pour lire le dossier complet…
Attention au 3° mandat de trop.