PIerre Hémon (EELV) © Tim Douet / Gérard Collomb © Tim Douet / Sandrine Runel (PS) © Métropole de Lyon / Nathalie Perrin-Gilbert (Gram) © Tim Douet / Raphaël Debû (PC) © Lyon Capitale / Renaud Payre (La Manufacture de la Cité) © Tim Douet (montage LC)
PIerre Hémon (EELV) © Tim Douet / Gérard Collomb © Tim Douet / Sandrine Runel (PS) © Métropole de Lyon / Nathalie Perrin-Gilbert (Gram) © Tim Douet / Raphaël Debû (PC) © Lyon Capitale / Renaud Payre (La Manufacture de la Cité) © Tim Douet (montage LC)
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Bilan des européennes : les 7 familles de la gauche lyonnaise

Théoriquement, au lendemain des élections européennes, la gauche pèse près de 40 % à Lyon et dans la métropole. Mais ce score semble illusoire tant les différents partis qui composent cet axe politique sont structurés par des ambitions personnelles, voire des trahisons collectives. Tour d’horizon des sept familles de la gauche lyonnaise.


EELV, le clivage du climat

Les écologistes attendaient les européennes avec impatience. Ce scrutin, qui leur avait souvent souri par le passé, devait les placer en premier parti de l’ancienne gauche plurielle. Pari réussi. À Lyon comme dans la métropole, ils s’affirment comme la force centrale autour de laquelle bâtir. Le succès des Marches pour le climat les conforte aussi sur la prise de conscience environnementale en milieu urbain. “L’urgence environnementale va au-delà du clivage gauche/droite. Ne regarder que vers les partis politiques, c’est être paresseux. Le pourcentage des électeurs qui se reconnaissent encore dans ce clivage n’est que de l’ordre de 40 %. On peut être de gauche sans être écologiste. Mais je pense qu’autour de l’écologie, qui porte une dimension solidaire qui se marie mal avec la financiarisation de la société, nous pouvons rassembler large et la gauche peut nous rejoindre”, souligne le président du groupe EELV à la métropole, Pierre Hémon. Qui sent d’ailleurs poindre chez les organisateurs des Marches pour le climat “la recherche d’un débouché politique”. Depuis des mois, les écologistes travaillent Fabien Bagnon, l’un des organisateurs de ces manifestations. Sans succès jusqu’à présent. S’ils ont le positionnement, il manque aux écologistes un candidat pour l’incarner. Surtout qu’entre leurs militants et les élus les objectifs sont parfois divergents. “Les élus sont plus sur une culture de lobbyistes quand leurs militants sont plus dans la confrontation directe. Pour ne pas faire exploser le parti, ils veulent donc partir seuls au premier tour puis faire des alliances”, observe le conseiller régional communiste Raphaël Debû. “Vu le mode de scrutin, il sera indispensable de faire des alliances au moins au second tour”, reconnaît Pierre Hémon. Le périmètre de ces alliances épouse alors un grand champ des possibles, à une condition : s’engager à ne pas construire l’Anneau des Sciences.

Collomb, seul contre tous

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