Bret Jean-Paul
© Tim Douet

Bret dénonce "la duplicité" des écolos

L’Autre Campagne pose son regard sur Villeurbanne pour cette dernière semaine de campagne avant le premier tour. À trois jours du scrutin, nous recevons ce jeudi le maire PS sortant, Jean-Paul Bret. Il répond aux critiques de ses adversaires et prend ses distances avec Béatrice Vessiller quant à une éventuelle alliance de second tour.

Attaqué depuis le début de la semaine par ses opposants, Jean-Paul Bret réplique. En s'attaquant d'abord au candidat UMP : "Jean-Wilfried Martin sort des choses sur les finances de la ville qui sont de l'ordre de l'imposture. Nous avons un petit candidat de la droite, petit par ses arguments. Il ne connaît rien, il utilise des arguments qui font pschitt." Il dénonce ensuite les "combinaisons" d'appareil de Béatrice Vessiller qui le contraint à une primaire à gauche lors du premier tour : "Elle ne s'est jamais adressée à la droite, elle veut battre le socialiste. Rien n'est jamais irréconciliable, mais il y a une vraie duplicité chez les écologistes. Leur responsable veut nous voir avant le premier tour pour répartir les choses. (…) Quand on a mené comme ils l'ont fait une campagne dirigée contre moi, c'est difficile d'envisager de se retrouver ensemble. Si la droite et l'extrême droite représentent un vrai danger, il faudra en tenir compte."

Il défend aussi son bilan, attaqué par ses adversaires pour son manque d'épaisseur. "Notre bilan est désarmant pour eux. Nous avons un budget d'investissement de 200 millions, un peu plus important par habitant qu'à Lyon. D'un mandat à l'autre, l'investissement a été multiplié par deux. Nous avons investi 55 millions pour les écoles, dire que ce que nous faisons est monstrueux ne rime à rien", explique Jean-Paul Bret.

En vidéo ci-dessous, l’intégralité de notre entretien avec Jean-Paul Bret.

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