Avec Julien Zloch et Anne Jestin, le président de la Métropole de Lyon s’est entouré de collaborateurs expérimentés
La Métropole de Lyon est une collectivité où le cabinet du président et les services sont historiquement puissants. Sous Gérard Collomb, un vice-président socialiste ironisait sur ses faibles marges de manœuvre : “Si je veux savoir ce qu’il va se passer dans ma délégation, soit je lis la presse soit j’ai la chance d’avoir un directeur de service sympa qui va me prévenir la veille au soir.” Les vice-présidents ne disposent pas de collaborateurs pour les aider dans leurs missions et se partagent seulement une équipe de secrétaires. Les conseillers techniques de Bruno Bernard comblent les manques. “Sur ma délégation, j’en ai deux qui interviennent et ils travaillent autant pour moi que pour le président de la Métropole. Vu la taille de la collectivité, on manque quand même de moyens. Je ne touche pas terre. Mais le fonctionnement est sain. Il n’y a pas d’emplois fictifs ou de dérive d’un cabinet qui déciderait à la place des élus”, assure Jean-Charles Kohlhaas, vice-président chargé des déplacements. “Cette configuration crée un contrôle politique de l’action des vice-présidents”, tempère un élu de la majorité.
Il vous reste 75 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.