Deux mois après son élection à la présidence de la Métropole, Bruno Bernard livre une feuille de route affinée et patinée par l’épidémie de coronavirus. Mais les grandes lignes restent inchangées avec comme priorité absolue la diminution de la pollution. D’ici la fin de l’année, il donnera le calendrier qui aboutira, à la fin du mandat, à l’interdiction des véhicules diesels. Bruno Bernard assume aussi un exercice du pouvoir qui tranche avec ses prédécesseurs.
Lyon Capitale : Dans quel état avez-vous trouvé la Métropole de Lyon ? Bruno Bernard : Financièrement, la collectivité est bien gérée depuis longtemps. Mais avec la crise de la Covid-19, il y a eu des changements récents que nous sommes en train d’analyser. Sur les recettes, en revanche, nous avons encore beaucoup d’inconnues concernant les droits de mutation ou la CVAE [cotisation sur la valeur ajoutée, NdlR] qui est l’une de nos principales rentrées d’argent. Pour l’année 2021, nous pourrions perdre 100 millions d’euros. La question est de savoir si après la baisse de 2021, nous allons retrouver les niveaux d’avant. Nous attendons aussi de savoir quelles aides l’État va apporter aux collectivités à travers son plan de relance. En matière d’organisation, j’ai trouvé une Métropole qui n’a pas totalement évolué vers une fusion des compétences du département et du Grand Lyon. L’objectif va être de terminer cette fusion pour avoir des politiques plus transversales.Il vous reste 91 % de l'article à lire.
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