Alors que les spéculations vont bon train concernant les candidats En Marche aux législatives, Bruno Bonnell a rappelé à l'ordre dans un communiqué ceux qui "parasitent" la campagne d’Emmanuel Macron"par des initiatives personnelles" ou "des trajectoires individuelles".
En tout, En Marche a reçu plus de 12 000 candidatures pour seulement 577 postes de députés. Visiblement certains "marcheurs" semblent déjà trop confiants et ont obligé Bruno Bonnell à sonner le cor du rassemblement. À 5 jours du second tour de l’élection présidentielle, le référent En Marche dans le Rhôine a adressé un communiqué en direction des militants En Marche. "Aujourd’hui, notre seule adversaire est Madame Le Pen et le Front national, dont elle a hérité des idées et des méthodes. Notre campagne ne saurait aujourd’hui être entravée ou parasitée par des initiatives personnelles, des trajectoires individuelles, qui n’ont jamais trouvé leur place dans notre mouvement, a-t-il écrit. Un message qu'il confie avoir autant "destiné aux militants qu'à la presse alors que beaucoup font des spéculations sur les investitures d’En Marche aux législatives". Contacté, Bruno Bonnell a indiqué qu’"à cette heure, il n'y a aucune investiture de décidée. Ces investitures dépendront d'un nombre important de facteurs définis par En Marche. Certains candidats pensent que puisque leur profil correspond aux critères demandés, ils seront mécaniquement investis. Mais ce n'est pas le cas. Qu'ils se trouvent légitimes est compréhensible, mais personne n'est investi pour le moment, d'où cette mise au point".
"Quels que soient les intérêts locaux, les intérêts nationaux primeront"
Il a aussi précisé qu'il n'y aura pas forcément une mixité parfaite dans le Rhône puisque la commission d'investiture raisonnera nationalement : "Quels que soient les intérêts locaux, les intérêts nationaux primeront. Par exemple, si l'on manque de femme nationalement, puisque l'on a dit que l'on fera la mixité parfaite, on pourra alors avoir plus de femmes que d'hommes dans le Rhône ou inversement en fonction de la situation nationale". Des candidats qui ne seront connus qu'à l'issue du second tour. "Aujourd'hui leur seul objectif est de gagner avec le plus grand écart possible pour donner le plus de légitimité possible à Emmanuel Macron et aux futurs candidats En Marche", a conclu Bruno Bonnell.