L’ancien lieutenant de Jean-Marie Le Pen lui restera visiblement fidèle jusqu’au bout. Bruno Gollnisch juge en effet “mirobolante” la possibilité d’exclure le fondateur du parti à la flamme du mouvement et le rejoint même sur ses propos sur Pétain.
Dans la guerre entre Le Pen père et Le Pen fille, Bruno Gollnisch a choisi son camp. Si, officiellement, l'ancien leader du groupe frontiste au conseil régional affirme ne pas vouloir "participer à des polémiques sur des sujets qui sèment la division", il ne suivra pas Marine Le Pen et reste fidèle au fondateur du parti à la flamme. "Il n’y a aucune raison de sacrifier quelque composante de notre mouvement que ce soit en raison d’une diabolisation artificiellement entretenue, ni de maintenir un climat de tension que chercheraient à nous imposer nos adversaires, responsables du terrifiant déclin de notre pays", explique l'ancien lieutenant de Jean-Marie Le Pen sur son blog.
Interrogé sur RMC ce jeudi matin, il jugeait "mirobolant d’exclure, pour des positions qui ne sont pas nouvelles, un homme qui a été le fondateur de ce mouvement".
Bruno Gollnisch va même jusqu'à rejoindre le patriarche du FN sur certains de ces propos qui ont fait polémique. "Pétain a été condamné (…) dans un procès politique, et dans l’ambiance incroyable de l’époque, d’avoir préparé la défaite de la France. Plus aucun historien sérieux ne pense cela, et votre collègue Eric Zemmour, qui est un homme, je crois, d’un jugement assez sain, a lui-même tempéré ce jugement", a répété Bruno Gollnisch.