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Budget de la Métropole : la rigueur est de mise

Avec une baisse des dotations de l’État de 57 millions d’euros sur l’année et un contexte économique défavorable, la métropole va devoir se serrer la ceinture.

Vaste programme présenté hier par Richard Brumm, vice-président aux finances de la métropole. Pour ce premier débat d'orientation budgétaire, l'idée est de ne pas augmenter les impôts mais de gérer activement la dette, de maîtriser les dépenses et de maintenir un fort niveau d'investissement.

Ce que les impôts représentent dans le budget

Sur les 2 510,4 millions d'euros de budget de la métropole, 70 % proviennent des impôts. Les ménages participent à hauteur de 401,6 millions, les entreprises à hauteur de 751,5 millions et le reste provient d'autres recettes fiscales.

Avec une baisse des dotations de l'Etat de 57 millions en 2016, difficile d'imaginer que ce chiffre ne sera pas répercuté ailleurs. L'idée est en tout cas qu'il ne le soit pas sur le contribuable. Afin d'économiser, Gérard Collomb et son équipe envisagent de ne pas augmenter la masse salariale de la métropole, de baisser les subventions de 6 % –sauf pour le Sytral, qui subira une baisse de seulement 3% et pour les services de secours qui verront leurs subventions augmenter de 1%. Les charges générales (usines d'incinération Lyon Nord, lavage des voies et nettoyage des marchés...) devraient aussi baisser de 2,1%, soit 299,5 millions d'euros de moins à payer.

À combien s’élève la dette ?

La dette de la métropole s'élève au 1er janvier 2016 à 2 131 millions d'euros, à un taux moyen de 3,36 %. C'est presque l'équivalent de son budget. Dans ce chiffre, 140 millions seraient en réalité des emprunts toxiques et feraient l'objet d'une négociation. En moyenne, la métropole bénéficie de 13 ans et 5 mois pour régler les emprunts déjà contractés.

Quels investissements sont envisagés ?

D'ici à l'année 2020, 3,5 milliards d'euros devraient être investis, dont 1,2 milliard dans les 59 communes de la métropole. Les champs visés sont l'éducation (avec l'entretien et la restructuration des établissements), le développement économique (avec notamment le développement de la Cité internationale de la gastronomie ou le Bio District de Gerland), ainsi que des aménagements de voiries, comme la requalification du cours Emile-Zola à Villeurbanne.

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