En mars, Collomb aura sur sa route le K2, surnom donné, en référence au sommet himalayen, par les proches de Kimelfeld au binôme qu’il formera avec Képénékian. L’ancien maire de Lyon par intérim se lance à son tour dans la bataille. Il est candidat aux municipales face à son “ami de quarante ans”.
Quelques heures avant que La République en Marche n’opte pour Gérard Collomb, Georges Képénékian est venu rajouter un ingrédient au psychodrame lyonnais. L’ancien maire de Lyon s’est longtemps présenté comme un Casque bleu. Il était présent aux deux premières réunions publiques de David Kimelfeld, mais à la sortie il rappelait systématiquement que sa présence ne valait pas alignement. Après des mois à dissimuler ses intentions dans des paraboles alambiquées, le premier adjoint au maire de Lyon s’est lancé le 14 octobre, dans une interview accordée à Tribune de Lyon : il sera candidat aux élections municipales. “Nous arrivons aujourd’hui à la fin d’un cycle de vingt ans. Il faut saluer tous ceux qui ont participé à la transformation de la ville autour de Gérard Collomb, mais je crois qu’il faut aujourd’hui proposer quelque chose de nouveau”, justifie-t-il. Deux jours plus tard, il était présent au grand meeting de David Kimelfeld, lequel a pris moins de précautions oratoires pour annoncer qu’ils formeraient un binôme. “S’il avait demandé l’investiture LREM, il l’aurait eue sans le moindre débat, affirme un cadre du mouvement. Mais il y avait une condition : former un binôme avec Gérard Collomb.” Georges Képénékian n’a pas déposé de dossier et se lance hors des appareils partisans. Ce qui est une manière de signer les papiers du divorce.“Le candidat parfait”
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