Humoriste particulièrement actif durant ce quinquennat, Christophe Alévêque termine actuellement la tournée de son spectacle Super Rebelle, au théâtre du Rond Point (Paris). Prenant les traits d’un candidat masqué, il a effectué une campagne électorale virtuelle dans toute la France, rencontrant les électeurs et son public. Christophe Alévêque revient avec nous sur l’élection présidentielle.
Lyon Capitale : Avant le premier tour, vous pensiez que l'abstention serait plus forte. Aviez-vous vraiment senti la tendance générale ?
Christophe Alévêque : Après avoir fait deux mois de campagne virtuelle à la rencontre des Français, je ne suis pas étonné du tout. On sentait clairement le résultat arriver. Que les deux candidats se tiennent, ce n'est pas une surprise. Cependant, effectivement, je pensais que les gens allaient moins se déplacer pour voter. Au lieu de s'abstenir, certains ont voté FN, d’autres sont partis chez Mélenchon. Durant la campagne virtuelle, lorsque nous sommes allés sur les marchés ou dans des débats, nous avons vraiment senti la résignation et la révolte. Sans le savoir, nous avons mis le doigt dessus.
Où étiez vous lors des résultats ?
J'ai vécu les résultats en direct alors que j'étais encore sur scène. Nous avons allumé la télévision et suivi tout cela avec le public. A 20 h quand le Front national est annoncé à 20 %, tout le monde a été refroidi. C’est difficile de redémarrer après ça. Immédiatement, j’ai dit : "Mauvaise nouvelle le FN est à 20 %, bonne nouvelle, il est éliminé". Pourtant, malgré ce trait d’humour, ça m'a donné un coup au moral.
Votre choix pour le prochain tour est donc déjà fait ?
Super rebelle n'est pas inscrit, il plane au-dessus de tout ça, il ne vote pas. Après, personnellement j’ai choisi Hollande. Un peu de calme, un peu sérénité, ça va nous faire du bien. Je jouerai mon spectacle une dernière fois le soir du deuxième tour. Là encore, nous aurons les résultats en direct. Super rebelle fera un discours d'adieu et puis on verra. Je suis assez optimiste, on chantera les 1000 colombes une dernière fois et on continuera la discussion avec le public. On va refaire le monde toute la nuit.
Comment voyez-vous le prochain quinquennat ?
Le prochain président a intérêt de tenir ses promesses, sinon ça va dégénérer. Là, nous sommes dans la dictature du mou, les gens en ont marre. Quelles que soient leurs origines ou leurs convictions, ils sont fatigués de ne rien pouvoir faire et de voir des politiques impuissants. Malgré tout, il y a une vraie prise de conscience que le pouvoir c'est nous. Nous voulons le prendre, mais nous ne savons pas comment.
En cas de défaite de Nicolas Sarkozy, qui est l’une de vos cibles favorites, n'avez-vous pas peur de vous retrouver au "chômage" ?
Pas du tout. Le boulot des humoristes est de s'attaquer au pouvoir. Il peut être économique, social ou politique. Je ne m'inquiète pas pour la suite. Quelle que soit la personne qui prendra la place de Nicolas Sarkozy, il symbolisera toujours ce pouvoir. Après, la personnalité de Nicolas Sarkozy est particulière. Il nous a fait croire qu'il était un héros. C'est un personnage, un Zébulon. Aujourd'hui il est devenu sa propre caricature, il est capable de vendre son âme, de dire l'inverse et son contraire en peu de temps. Souvent on dit quelque chose en plaisantant, en imaginant ce qu'il pourrait faire tout en exagérant. Au final, on se rend compte qu'il fait pire. Même pour un humoriste, c'est lassant.
Cette fin de quinquennat semble vous avoir épuisé…
Là, je commence à être au bord limite de la nausée. On va repartir avec l'ancien spectacle et cet été je joue Ciao Amore à Avignon avec ma compagne Serena Reinaldi. Cela va me faire du bien. Le niveau général du débat est lamentable. Nous sommes au degré zéro et Sarkozy va commencer à creuser pour aller plus bas. Il n'y a aucun étonnement dans cette campagne. La seule surprise est Mélenchon. C'est un homme libre, il savait qu'il n'allait pas être élu donc il y est allé à fond. Hollande a aussi fait une bonne campagne. En ne disant pas grand-chose, il n’est pas rentré dans le jeu de l'agressivité.
Que tirez-vous de l’expérience de la campagne virtuelle ?
C'était bien de la vivre. Cette campagne virtuelle m'a permis de me rendre compte qu'être un candidat ce n'est pas facile. Pour tenir physiquement, je suis persuadé que les politiques prennent des trucs. Tout cela est épuisant ! Ils doivent avoir de bons compléments alimentaires (Rires).
Un documentaire sur la campagne virtuelle de Christophe Alévêque sera diffusé le 8 mai sur France 5.
Donc si j'ai bien compris Mr.Alévêque, vous êtes un nostalalgique des années 81/83 avec son programme commun! 30 ans en arrière... ça fait pas rêver. Surtout que là il ne faudra pas attendre 2 ans mais 2 mois pour être en récession.Avec cette fois ci les magouilles entre PS/FDG/EE-LV et votre PCF, vous rêvez aussi de la 4eme République où les Institutions étaient bloquées faute d'entente!.Je vous plains vous et autre Bobos de s'associer avec des fous que sont ces partis FDG et EE-LV !Ne nous dîtes pas que vous allez voter pour ce parti PS qui pronne les communautarismes et donc la haine de l'autre?.Le visage radieux que vous pronez n'est pas le notre, posez votre drapeaux rouge celui de la haine pour prendre celui de la France 'le Bleu Blanc Rouge' votre sourire sera plus beau et plus compréhensible!Bien à vous et dimanche votez Nicolas Sarkozy.
Le drapeau Palestien flottait dans le cortège du 1er mai avec une banderole honteuse 'Stop à la Collaboration Franco-israélienne' et dire que vous soutenez cela. Pitié à vous!!
Allo 'Lyonnais' ! Vous savez que Mr Alévèque ne vous lira et encore moins ne vous répondra ... Donc cessez de faire votre justicier masqué !!aussi vous dites : 'parti PS qui pronne les communautarismes et donc la haine de l'autre?.' Alors là c'est franchement le monde à l'envers, hein !!
'eilage',Allez donc vous occupez des deux étages (micro) du Musée de la Confluence. Ici on parle politique!Pour votre petite cervelle ceux qui pronne plus la haine de l'autre est désolé pour vous la gauche avec le PS et son laisser aller avec ses communautarismes.Hier j'ai préféré le Trocadéro où toutes personnes de tout milieu se sont retrouver sous le drapeau 'Bleu Blanc Rouge' de la nation France à celui du rouge et de la haine des révolutionnaires du Champs-de-Mars!
Vous n'êtes pas obligé de me dénigré ni d'être condescendant ... ma petite cervelle doit au moins être aussi rempli que la votre ... Et non votre UMP n'a pas le monopole du patriotisme LOLAllez vous ne cacherez à personne que c'est bien la droite qui stigmatise la population par couche sociale, par communautés, par ethnie, par religion ...En tous cas bravo 'Lyonnais' tout ce qui vous émeut c'est une bande de nantis (au dépends des autres) qui s'enorgueillisent de patriotisme sous les drapeaux de la France avec pour seul but de préserver leurs biens et leurs acquis , tels des patriotes conservateurs américains ... Il est beau le Sarkozysme transatlantique du Trocadéro !!!
ce mec est un bouffon et son personnage de super rebelle a fait un bide. il a voulu faire du coluche mais vu son niveau il s'est torché avec sa cape. l'interviewer est une immense perte de temps.
-Parce qu'en 2007, grâce au mini traité, le processus UE en berne depuis 2005 à été débloqué... -Parce que FH veut supprimer les aides à l'enseignement privé... -Parce que FH veut financer la dette avec les eurobonds... -Parce que c'est le président (NS) qui a le plus fait pour l'écologie, grennelle de l'environnement, etc... (Yann Arthus Bertrand)... -Parce queje préfère l'alternance dans 5 ans quand le PS français sera un parti social democrate comme ses partenaires en UE et dans le monde... -Parce que la rénovation urbaine, le RSA, la réforme des Univ. Voulue en 68 par Mendès, c'est la droite qui les ont faits... -Parce que la gauche aura tous les pouvoirs média compris...Le 06 mai 2002 je vote Nicolas Sarkozy
Dire que NS est le président qui a fait le plus pour l'écologie serai comme récolter des lauriers qu'on a pas planté soi-même ...N'importe quel(le) président(e) à sa place en aurait fait au moins autant. Tant il faut remettre ça dans le calendrier, dans le contexte mondiale du boom du développement des ENR, de la période post et pré-crise crise financière de 2008 !!!Le grenelle était une bonne idée mais il n'a pas été tenue avec l'ambition qu'il méritait ... Que le stricte minimum !!