En particulier sur le revirement de Pierre Moscovici, son ancien allié, parti rejoindre Bertrand Delanoë. En marge de l'inauguration de l'esplanade de la Croix-Rousse (Lyon 4ème), Collomb a livré une autre lecture du ralliement de dernière minute de Pierre Moscovici à Bertrand Delonoë. " Mosco " donnait, ces derniers temps, l'impression d'avoir été lâché par ses anciens alliés de la " ligne claire ", Collomb et Guérini qui seraient allés négocier un accord avec Royal dans son dos. Or, le maire de Lyon a plutôt fait porter la responsabilité de l'échec du rassemblement le plus large possible à Moscovici, tandis que ce dernier portait le costume du trahi : " J'ai plaidé pour le rassemblement le plus large que nous puissions faire, c'est-à-dire Royal, Moscovici et nous. Moscovici disait qu'il ne fallait pas que Royal fasse de sa candidature au secrétariat un préalable. Ce qu'elle a fait ! ". Et effectivement, sur le plateau de TF1, l'ancienne candidate à la présidentielle a remisé sa candidature au " frigidaire ".
Pour le poste de Premier secrétaire, Gérard Collomb prévoit d'ores et déjà qu'aucune personnalité des trois principales motions (Aubry, Delanoë et la sienne) ne parviendra à l'emporter : " Aucune motion n'aura la majorité. On a affaire à trois motions de taille similaire. Ce sera donc forcément un premier secrétaire de synthèse ". François Hollande, le champion de la synthèse depuis 10 ans, n'étant pas candidat, on se demande qui pourrait bien tenir ce rôle ? Mais le véritable problème, c'est que les militants socialistes semblaient justement se détourner de cette stratégie de synthèse afin de faire un vrai choix. A quelques semaines du congrès, l'équation au PS paraît toujours aussi insoluble...
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