"Le maire de Lyon est un des critiques les plus virulents du chef de l'État", apprend-on dans un portrait paru ce jeudi sur le site Challenges.fr. Gérard Collomb affirme ne pas du tout regretter de ne pas être entré au Gouvernement.
Ce n'est pas le premier article qui interroge la ligne socialiste du maire de Lyon. Mais à lire Challenges.fr, on pourrait même douter qu'il soit de centre-gauche. Si Gérard Collomb “garde sa carte du PS, c'est par 'fidélité'", affirme l'article qui semble citer ici l'édile. Dans la même veine, “le maire de Lyon est un des critiques les plus virulents du chef de l'État", explique la journaliste à propos de celui qui a successivement soutenu Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn puis l'ex-député de Corrèze. “Du côté du gouvernement, il y a un retard à l'allumage. Le rapport Gallois, c'est bien, mais ça ne suffit pas, il faut oser parler de la flexibilité", a-t-il confié à la journaliste. Gouvernement dont il affirme ne pas regretter de ne pas être. "Je suis mieux dans ma ville", assure-t-il.
"Fasciné par le business et par le fric"
Le maire de Lyon a pu répéter son antienne : “À Lyon, quand je mets un euro d'argent public, nous générons six euros d'argent privé”. Et de souligner ses voyages à l'étranger comme VRP de la place lyonnaise, sans évoquer son maigre résultat. De cet activisme vers le monde de l'entreprise, l'écologiste Philippe Meirieu l'égratigne : "Il est fasciné par le business et par le fric". L'article fait le tour de ses réalisations - Incity, Confluence, Carré de Soie, Duchère - et de ses projets - l'euro-métropole. Ne doutant pas de sa réélection.
Challenges.fr évoque un autre trait du système Collomb : son autoritarisme. “Il a évincé toute personnalité forte”, regrette un proche. Et de revenir sur l'éviction en 2010 de Jean-François Lanneluc, son ex-directeur de cabinet, dont le maire n'aurait "pas supporté qu'il exprime des doutes quant à son management et sa gouvernance". "Alors despote, Gérard Collomb ?" s'interroge la journaliste. Sympathique, assurément. Challenges raconte son contact facile avec la population, son parcours de fils d'ouvrier, son côté anti-bling-bling - "il passe ses vacances au Club Med".
du côté parisien, les journaleux sont bien indulgents !s'ils connaissaient la réalité de la vie locale, insufflés par la démocratie 'à la poutine', les propos seraient sans doute beaucoup plus acerbes
Il n'y a pas eu 'que' JFLanneluc qui a été viré par GCollomb! A ajouter: XX assistantes presse, 2 ou 3 chefs de cabinet, l'ex directeur général du Grand Lyon, l'ex chef du protocole Grand Lyon ( elle est passée où celle là?), des chefs de services pas assez serviles, etc ... 'Poutine'? pas mal comme surnom! bravo 'christian'!
D'accord avec lui: qu'aurait-il fait dans cette galère ? Par contre le 3° mandat sera un de trop.