Un rendez-vous est programmé mercredi entre Gérard Collomb et les syndicats des agents de la métropole, pour évoquer les désaccords en termes de temps de travail, de condition de travail et de rémunération.
La grogne dure depuis plusieurs mois maintenant. Les agents de la métropole continuent de dénoncer les conditions dans lesquelles s'est faite la fusion entre l'ancien département et le défunt Grand Lyon, en termes de temps de travail, de conditions de travail et de rémunération.
En grève le 23 mars dernier, certain des agents s'étaient introduits dans le hall de l'hôtel métropolitain où se tenait le conseil -une pratique courante dans l'ancien département, précisent les syndicats- où ils ont été reçus par les CRS. Deux personnes ont été placées en garde à vue, un représentant du personnel a été blessé.
Reçue deux jours plus tard par Gérard Collomb, l'intersyndicale n'avait pas obtenu gain de cause. Les syndicats vont retenter leur chance mercredi, où une nouvelle entrevue avec le président de la métropole est programmée.
Le mois dernier, Gérard Collomb leur avait opposé des impératifs de réduction des dépenses de personnel. Une nécessitée réfutée par l'intersyndicale, qui avait demandé au maire de Lyon d'envisager plutôt de diminuer ses dépenses de communication.
Ce mercredi, les syndicats prévoient de renouveler leur demande. Et preuve à l'appui, puisqu'ils envisagent de ramener à Gérard Collomb des sacs poubelles remplis d'anciens exemplaires de la revue "Côté cour, côté jardin", qu'ils souhaiteraient voir diffusée sur l'intranet et non plus imprimée, ainsi que des courriers, envoyés par Collomb à tous les agents, alors qu'ils préféreraient l'envoi de mails.
En cas de nouvel échec des négociations, les syndicats n'écartent pas l'idée d'une nouvelle grève, notamment à l'occasion du prochain conseil, le 11 mai, alors qu'un préavis a été déposé jusqu'au 30 juin.