Dans un communiqué, le candidat UMP à la mairie de Bron, Yann Compan, appelle au “calme républicain” après les “écarts de langage” survenus dans la semaine. Il pointe du doigt le candidat frontiste Ludovic Ifri et l’ex-socialiste Elisabeth Brissy-Queyranne.
La campagne est tendue à Bron. La maire sortante PS, Annie Guillemot, ne donne plus entière satisfaction aux Brondillants : elle avait été largement élue au premier tour en 2008 et ne récolte plus que 30 % cette année. Les autres candidats en profitent donc pour s'empoigner sur la façon de "faire sortir la maire" et imaginent des alliances improbables avant de finalement également se tirer dessus entre eux.
“Ils attaquent simultanément”
Fait nouveau, le candidat UMP Yann Compan se dit "attaqué simultanément" à sa gauche et à sa droite. Elisabeth Brissy-Queyranne (DVG) et Ludovic Ifri (FN) auraient "choisi leur adversaire", en l'occurrence lui. Rappelons que l'ex-socialiste lui avait pourtant proposé de faire union avec lui dès les résultats du premier tour tombés. Dans son communiqué, Yann Compan explique que "la semaine a été animée, malheureusement, par des écarts de langage, par des prises de position sans logique, par des attaques personnelles regrettables et une certaine fébrilité".
L’équilibre républicain
En réponse à cela, il souhaite "sortir de cette situation par le haut dimanche prochain" car "Bron a besoin de calme, de sérénité et d’apaisement". Notons que le candidat UMP utilise dans son propos l'expression "équilibre républicain", terme généralement utilisé pour écarter de la course les candidats du Front national. Une tactique qui pourrait être payante si sa démarche d’"apaisement” attire les électeurs de Ludovic Ifri.
Mme Queyranne lui a proposé alliance en étant 1er adjoint, alors que c'est lui qui est devant elle, de qui s emoque-t-on ? Il est temps de faire le ménage des socialos à Bron. http://peoplez.over-blog.com/