Bruno Gollnisch confirme qu’il ne sera pas cette fois candidat à la présidence du FN, lors du congrès qui se tiendra dans “sa” ville de Lyon les 29 et 30 novembre prochains.
Lyon ne sera pas le congrès de la revanche pour Bruno Gollnisch. Celui qui avait défié Marine Le Pen en 2011, et obtenu un peu moins d'un tiers des suffrages des militants (32,35 %), confirme ce matin dans un communiqué qu'il n'a "pas souhaité cette fois-ci être candidat à la présidence du mouvement". Il se rallie à son ancienne rivale : "Je considère en effet que la présidente Marine Le Pen a fait la preuve de son énergie et de son aptitude à nous conduire vers des succès qui, je l’espère, nous préparent à exercer demain les responsabilités du pouvoir."
Sans donner de consigne de vote, il se "borne donc à faire connaître" une partie de son "vote personnel en faveur de certains talents ou fidélités" en donnant une liste de cadres dans chaque département qu'il espère voir représentés au sein des instances internes du parti.
Dans le Rhône, Bruno Gollnisch soutient ainsi Christophe Boudot, André Morin, Serge Voyant, Agnès Marion et Agnès Henry, tout en précisant que cette liste est "volontairement incomplète et ne saurait être considérée comme une manifestation clanique ni opposée à qui que ce soit".
On note par ailleurs que son propre nom est rattaché au département du Rhône, alors qu'il a été élu aux dernières municipales conseiller municipal d'Hyères, dans le Var.