Alors que la ville de Lyon semble en train de perdre son grand prix de tennis (le GPTL), Gérard Collomb aurait aimé faire un coup en accueillant en juillet prochain le quart de finale de la Coupe Davis entre la France et l'Espagne. Mais la candidature de Lyon a donné lieu à une affaire croquignolesque rapportée par Le Progrès de ce matin : la fédération de tennis semble tout à fait disposée à organiser cet événement à Lyon, mais elle réclame tout de même 400 000 euros de subventions. Gérard Collomb ne voulant pas payer "seul", il a tenté de mettre à contribution le conseil général et le conseil régional.
Mais Michel Mercier, président du département, n'était pas emballé. Il a finalement accepté de mettre 80 000 euros à la condition expresse que la Région en fasse autant. La ville de Lyon l'aurait alors bluffé en lui donnant toutes les garanties que la Région paierait… Sauf que lorsque mardi soir, Michel Mercier croise Jean-Jack Queyranne dans les travées de Gerland, il découvre le pot-aux-roses : Jean-Jack Queyranne n'a pas l'intention d'investir un centime dans l'organisation d'une Coupe Davis à Lyon. Bilan, comme le résume Le Progrès : "Pas d'argent de la Région, dont le président entretient des relations "tendues" avec le maire de Lyon, pas d'argent du Département dont le président a le sentiment d'avoir été abusé".
La fédération de tennis a finalement décidé de laisser une semaine à Gérard Collomb pour lui permettre d'éventuellement trouver un nouveau tour de table.
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