Alors qu’il présentera ce mardi la liste qu’il mènera aux élections sénatoriales, le sénateur-maire de Lyon a, une fois de plus, esquivé la question sur le cumul des mandats ce matin.
Ce mardi, le sénateur-maire de Lyon recevra les journalistes au club de la presse, à l’occasion de la présentation de la liste socialiste “Le Rhône en confiance”, qu’il conduira à l’occasion des élections sénatoriales du 28 septembre prochain. "C’est demain ? Je vais peut-être être candidat alors…", a-t-il badiné ce lundi, en marge de sa conférence de presse relative à la rentrée scolaire à Lyon.
Mais, élu au palais du Luxembourg, comment le maire de Lyon gérera-t-il la limitation du cumul des mandats ? Maire-président de la métropole ou sénateur ? "La loi sur le cumul des mandats s’appliquera bien en 2017, non ? Là, on est en 2014. On a donc encore largement le temps de se poser la question et de voir venir", a-t-il répondu. Pour avoir une réponse, il faudra donc repasser.
Comment peut-on à la fois être maire de Lyon, qui n’est pas une petite ville, et sénateur. Soit les postes ne demandent pas beaucoup de travail, soit il se paye notre tête.Au vu des indemnités importantes accordées pour chacun de ces postes, nous pouvons supposer que le travail demandé est harassant. Collomb doit être un surhomme. L’autre hypothèse est que ces postes demandent peu de travail. Si l’on peut se permettre de les cumuler, un RSA devrait alors être suffisant comme indemnité. Non ?