Plusieurs membres de la commission d'enquête parlementaire sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France étaient présents à Lyon ce vendredi dans le cadre de leurs travaux.
Plusieurs membres de la Commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France se sont réunis ce vendredi à Lyon dans le cadre de leurs travaux. Parmi eux, Muriel Ressiguier (LFI), la présidente de la commission, Adrien Morenas (LREM), le rapporteur et Thomas Rudigoz (LREM), le vice-président. “Cette commission d'enquête a été créée pour faire un état des lieux sur les groupuscules de l’ultra-droite en France. L’idée est de regarder comment ils agissent, comment ils arrivent à organiser des concerts ou des événements comme des universités d’étés, mais aussi quels sont leurs réseaux en Europe”, explique Murielle Résiguier, lors de la conférence organisée au bar-restaurant L'Apostrophe, à deux pas des anciens locaux du Bastion social, situés montée du Change.
Après Lille, les parlementaires ont choisi Lyon pour poursuivre leurs entretiens d'élus, de professionnels, notamment membres des renseignements, mais aussi de victimes. Quelques pistes se dégagent déjà comme la “modernisation des articles de loi”, “la mise en place d'un rapport annuel sur les discriminations comme ça existe en Allemagne”, “l'augmentation des moyens de surveillance des groupuscules de l'ultradroite” ou encore “l'augmentation des sanctions contre les hébergeurs de sites internet”.
De son côté, Thomas Rudigoz a plaidé pour la poursuite des dissolutions des groupes extrémistes. “Est-ce qu'une dissolution est efficace ? C'est une question que l'on se pose. La réponse que l'on a des meilleurs spécialistes c'est que c'est extrêmement efficace. Quand un groupe n'a plus son leader et n’a plus de lieu de réunion, son fonctionnement est beaucoup plus compliqué. Ça ne veut pas dire que les idées s'en vont. Mais ça, c'est un autre sujet sur les raisons de la prolifération des idées extrémistes, notamment dans la jeunesse”, a-t-il déclaré.
Le député de la 1re circonscription du Rhône, dont fait partie la zone du Vieux-Lyon, a aussi plaidé pour “une amélioration de l'organisation des services de renseignement” même si “le suivi du terrorisme islamiste” reste pour lui la priorité. Les membres de la commission ont terminé leur point presse par une balade dans le Vieux-Lyon. D'abord rue Juiverie devant la boutique de l'horloger de Saint-Paul, dégradée en septembre 2017. Puis montée du Change devant la Traboule, l’ancien local du Bastion social fermé en novembre 2018. Le rapport parlementaire sera rendu le 11 juin prochain.
Ils ne font pas "barrage" , ils leur servent la soupe !
En faisant des lois liberticides (préfet qui autorise ou non les individus à manifester), temps de parole aux élections qui dépendent des élections précédentes, donc cela interdit de fait la présence de nouveaux points de vue, sans oublier les lois qui privilégient le "secret des affaires" et l'ISF supprimé...
Ils ne seront crédibles que lorsqu'ils s'attaqueront aux groupuscules et aux officines ultra gauches et blacks blocs.