Alors que l'Espagne restreint considérablement le droit à l'avortement, un amendement propose de dérembourser l'IVG en France. Dans un communiqué, Pascale Crozon décrit des "débats houleux au niveau trop souvent affligeant - où l'on a par exemple entendu qu'il est aussi simple d'avorter que de prendre une aspirine ou que l'interdiction du suicide justifiait qu'il n'y ait pas de droit à disposer librement de son corps". Des propos tenus "à titre personnel" par certains parlementaires de droite.
Au final, les amendements sur le déremboursement de l'IVG n'ont recueilli que 7 voix parmi les 153 votants présents en séance à 23h30, raconte la députée de Villeurbanne. "La réintroduction de la référence à une 'situation de détresse' avait auparavant été également repoussée à mains levées", relate-t-elle, déplorant "les polémiques irresponsables que l'UMP a pris le risque de raviver, dans le seul but de flatter les groupuscules les plus réactionnaires à quelques semaines d'élections".
