L’ancienne ministre de l’Écologie, députée des Deux-Sèvres, était ce vendredi 17 octobre l’invitée politique de Sud Radio, de 8h à 9h. Elle est revenue sur son limogeage du gouvernement Ayrault.
Dans son livre paru mercredi 15 octobre aux éditions Grasset, Insoumise, l’ancienne ministre raconte son "limogeage" du gouvernement Ayrault, le 2 juillet 2013. Elle décrit minute par minute l'expulsion, les SMS et les tweets.
"Je ne suis pas sévère, j’essaie d’être lucide. J’ai été limogée par SMS, sur Twitter, en direct. C’est très moderne", ironise-t-elle au micro de Christophe Bordet. "Mais là n’est pas l’essentiel, je suis une femme de gauche qui a conservé intacts ses rêves et ses espérances, je parle beaucoup dans mon livre de François Mitterrand. Il est encore dans le cœur de milliers de gens de gauche, car, jusqu’au bout, il a conservé certaines valeurs. S’il était vivant, il aurait fait depuis longtemps de nous le premier parti écologiste de France", tacle-t-elle. Pour autant, elle se dit "très respectueuse de la fonction présidentielle".
Sur son rôle à l'Assemblée, Delphine Batho rappelle qu’elle a voté la confiance au Gouvernement. "J’ai des désaccords avec la politique du Gouvernement et Manuel Valls, mais je suis loyale à mes idées de gauche et je n’accepte pas la confiscation du débat politique. Je ne suis pas pour la politique du pire", explique-elle.
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