Michel Havard et Stéphane Guilland, conseillers métropolitains d’opposition, voient dans la démission d’Olivier Brachet de la métropole la confirmation de leurs critiques sur la gouvernance de Gérard Collomb, notamment.
La démission d'Olivier Brachet de la métropole de Lyon, un symptôme de la méthode Collomb ? C'est en tout cas ce que semblent affirmer Michel Havard et Stéphane Guilland, conseillers métropolitains d'opposition, dans un communiqué relatif au départ du vice-président au logement et ancien directeur de campagne du maire de Lyon.
Olivier Brachet n’est "pas la moindre des pièces du système Collomb", remarquent Michel Havard et Stéphane Guilland, qui voient dans sa démission la confirmation de plusieurs "points" soulevés "régulièrement tant en conseil municipal qu’en conseil communautaire et désormais métropolitain".
“Une gouvernance dépassée”
Parmi eux, les deux élus de droite évoquent "une gouvernance dépassée, où la concertation entre les membres de l’exécutif est absente". Concernant la politique du logement, ils opposent "une politique comptable portée par le président de la métropole au détriment d’une réponse aux besoins soucieuse d’équilibres territoriaux telle que pouvait l’incarner Olivier Brachet".
Olivier Brachet a décidé de quitter son poste de vice-président en charge du logement, de l'urbanisme et de la politique de la ville, ce lundi, pointant notamment l’absence de débat et de consultation de l’exécutif. Il souligne également des désaccords profonds sur l’organisation de la métropole et évoque une “commission permanente surréaliste” (lire ici).