Le parti Europe Écologie-Les Verts du Rhône et de la métropole, dont le groupe fait pourtant partie de la majorité de David Kimelfeld au Grand Lyon, a dénoncé l'inaction de cette collectivité alors qu'un épisode de pollution aux particules fines est en cours à Lyon.
Dans un communiqué, le parti Europe Écologie-Les Verts du Rhône et de la métropole a dénoncé “l’inaction coupable du Grand Lyon” face à la pollution. Depuis ce jeudi, Lyon est touché par un épisode de pollution aux particules fines. L'épisode de trop pour EELV qui critique “la lenteur des mesures pour en finir avec cette série dont les épisodes se répètent au moindre anticyclone et souhaite que 2019 soit l’année de l’action avec une accélération du plan Oxygène métropolitain”.
Pour Thomas Dossus, secrétaire d’Europe Écologie – Les Verts Métropole de Lyon : “Ces épisodes ne sont pas simplement le fruit de caprices météorologiques, ils sont le résultat d’années d’inaction en matière de politique de réduction des émissions de particules fines.”
Selon EELV, “la feuille de route de la Métropole de Lyon contre la pollution de l’air n’est pas assez ambitieuse. En effet, la Zone à faibles émissions (ZFE) de la Métropole de Lyon qui doit entrer en vigueur en 2019 ne permettra pas de faire baisser rapidement et durablement le taux de particules fines ou d’oxydes d’azote dans l’air lyonnais”. Un dispositif que le parti écologiste souhaite améliorer en “intégrant les véhicules particuliers les plus polluants (en plus des poids lourds et véhicules utilitaires légers, pour l’instant seuls concernés), en réduisant la phase dite “pédagogique” à seulement 6 mois au lieu d’une année actuellement pour que la ZFE soit réellement contraignante au 1er juillet 2019, y compris pour les voitures personnelles “non classées” (c’est à dire qui n’ont pas droit à la vignette Crit’Air) et faisant entrer dans cette zone la portion de l’A6/A7 prochainement déclassée”.
Pour aider les personnes contraintes par leurs propositions, EELV propose “une prime métropolitaine complémentaire à celle de l’État pour changer de véhicule, de ne pas augmenter les tarifs TCL au 1er janvier 2019, d'accompagnant les professionnels avec des diagnostics d’écomobilité visant à réduire et optimiser leurs déplacements motorisés, de renforcer la montée en puissance du vélo en créant un véritable réseau express vélo (REV), et en développant de partout des systèmes sécurisés de parcs-vélos et d'investir dans des moyens de transport innovants et performants : télécabines ou navettes fluviales”.
face à la pollution:: les habituelles propositions de ceux qui ne proposent que des contraintes aux automobilistes ayant besoin de leur véhicules. Des agitateurs de vent.