Du candidat à la mairie de Lyon à ses cousins de droite en passant par les maires et les députés, tour des élus et des membres de la société civile qui ont affiché leur soutien à Gérard Collomb pour l’élection à la présidence de la métropole.
LES LYONNAIS
Yann Cucherat, adjoint au maire de Lyon, candidat aux municipales
Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral
Elle a longtemps été envisagée comme la future maire de Lyon. Jusqu’à ce que Gérard Collomb opte finalement pour Yann Cucherat juste avant Noël. La présidente du Sytral s’est retrouvée freinée par l’un des vecteurs de son ascension politique : son étiquette Modem. À Paris, La République en Marche n’entendait pas laisser la troisième ville de France à l’un de ses partenaires. Surtout que les perspectives de conquête à Paris et Marseille semblent incertaines. L’ambition grandissante de Fouziya Bouzerda a aussi inquiété certains colistiers de Gérard Collomb. Pour autant, sa directrice de campagne jouera un rôle clé dans celle des élections métropolitaines, qui pourraient se jouer en partie sur son terrain : les déplacements et les transports en commun. En 2020, elle quitte le 3e arrondissement pour aller seconder Gérard Collomb dans le 9e. Un geste de transmission pour les uns, qui imaginent que son impasse sur la ville de Lyon la destine à de plus hautes fonctions. Une manière de la placer en liberté surveillée, pour d’autres. Avec ses dauphins, Gérard Collomb n’a pas eu que des expériences heureuses ces dernières années.
Richard Brumm, adjoint au maire de Lyon et vice-président de la métropole
Jean-Yves Sécheresse, adjoint au maire de Lyon, tête de liste dans le 7e
Karine Dognin-Sauze, adjointe au maire de Lyon et vice-présidente de la métropole
Louis Pelaez, conseiller municipal, tête de liste dans une circonscription métropolitaine
Anne-Sophie Condemine, adjointe au maire de Lyon, tête de liste dans le 2e
Carole Burillon, conseillère municipale, tête de liste dans le 3e
Zorah Aït-Maten, adjointe (PS) au maire de Lyon
Charles-Franck Lévy, adjoint au maire de Lyon, tête de liste dans le 8e
Alain Giordano, adjoint au maire de Lyon
LA SOCIÉTÉ CIVILE
Ludovic Hernandez, restaurateur, tête de liste dans le 6e
Pierre Chambon
Figure de la nuit lyonnaise, Pierre Chambon est la caution “cool” de Gérard Collomb. Mais plus dans un rôle de notable que d’agitateur comme pouvait l’être Vincent Carry en 2014. L’ancien patron de la boîte de nuit l’àKGB mènera campagne contre David Kimelfeld dans la circonscription métropolitaine Lyon Centre, après l’avoir accompagné, il y a un an, au commencement de sa dissidence. Électoralement, le combat s’annonce rude. Ancien responsable de la branche hôtellerie et restauration du Medef (l’Umih), Pierre Chambon épouse plutôt la partie 2e arrondissement d’une circonscription qui remonte jusqu’à la Croix-Rousse en passant par les Pentes. Son profil de commerçant, dans un arrondissement où la piétonnisation initiée par David Kimelfeld est vue comme une menace sur le chiffre d’affaires par certains commerçants, a séduit Gérard Collomb.
Mark Lavoye, ingénieur dans le BTP, tête de liste dans le 1er
Mohamed Tria, président de Lyon Duchère AS
LES MAIRES DE LA METROPOLE
Roland Crimier, maire de Saint-Genis-Laval
Nathalie Frier, maire de Saint-Fons
Renaud George, maire de Saint-Germain-au-Mont-d’Or
En un mandat, Renaud George a fait une ascension express dans la collombie. Il s’est lancé en politique en 2014 en ravissant aux communistes la mairie de Saint-Germain sur une ligne ni à gauche ni à droite, préfiguration pour lui d’une République en Marche qui allait advenir. Dans le Rhône, il est l’un des premiers élus à s’être engagé dans l’aventure Macron avec Gérard Collomb. Élu Synergies à la métropole, il a œuvré à l’éclatement de ce groupe de centre-droit composé en grande partie des maires des monts d’Or, qui prenait ses distances avec Collomb pour se rapprocher de Kimelfeld. Le maire de Lyon en a fait, avec Fouziya Bouzerda, son directeur de campagne. En mars, il croisera le fer sur sa circonscription métropolitaine avec ses anciens camarades du groupe Synergies.
Gérald Eymard, maire de Charbonnières-les-Bains
Jean-Jacques Sellès, maire de Chassieu
LES DÉPUTÉS
Blandine Brocard, députée de la 5e circonscription
Jean-Luc Fugit, député de la 11e circonscription
Cyrille Isaac-Sybille, député de la 12e circonscription
Anissa Khedher, députée de la 7e circonscription
LES COUSINS DE DROITE
Christophe Geourjon
En 2014, il était tête de liste dans le 7e face aux candidats de Gérard Collomb. Six ans plus tard, l’élu UDI va porter les couleurs de celui-ci sur ce même territoire. Au niveau national, l’UDI et La République en Marche ont conclu un partenariat pour les municipales, que Christophe Geourjon et Gérard Collomb déclinent à Lyon. Ce qui n’a pas empêché certains centristes de partir avec Les Républicains. L’élu du 7e se défend depuis d’avoir retourné sa veste ; il explique avoir aplani ses différends avec le maire de Lyon et trouvé des points de convergence. Il a notamment obtenu de Gérard Collomb de voir son projet de RER à la lyonnaise repris par la liste LREM. Mais son arrivée n’a pas fait que des heureux dans son arrondissement, où les élus sortants ont vu leur principal opposant devenu nouvel ami passer devant eux dans l’ordonnancement de la liste.
Emmanuel Hamelin, conseiller municipal (ex-LR)
Yann Compan, conseiller métropolitain (ex-LR)
Marc Augoyard, conseiller métropolitain (UDI)
SON ÉQUIPE
Arabelle Chambre-Foa, directrice de cabinet
Jérôme Payen, chef de cabinet
Ali Kismoune, conseiller municipal
Morgan Griffond, référent départemental LREM
On s'en fout des étiquettes et des "qui soutient qui" avec derrière tous les petits arrangements "synergiques" qui dégoutent les électeurs et qui servent l'abstention !
On veut des débats de fond ! Quelles orientations pour le bâtiment, quelles orientations pour les déplacements, quelles orientations pour la culture ! Et avec des budgets réels cad non imaginaires ! Avec des engagements par écrit engageant la parole de ceux qui font des "promesses" !
🙂
Bonjour
Il faut y ajouter VINCI ou plutôt Collomb qui soutient VINCI, (contre la résiliation du contrat Rhônexpress), leurs actionnaires et ainsi que toutes les multinationales avec qui Collomb s'arrange!!!
Nombreux sont ceux, tellement fiers de leur passé qu'ils en "oublient" d'annoncer leur appartenance au REM.