Le big bang politique local initié par l’alliance Collomb-Buffet a eu des répercussions dans tous les camps. Il a aussi rappelé que le monde politique pouvait être injuste.
Les gagnants
Buffet revenu de nulle part
“Si François-Noël Buffet devient président de la Métropole, il ne faudra pas enseigner sa campagne dans les écoles de sciences politiques. Il aura démontré que l’on peut gagner sans être organisé, sans programme et en étant mal entouré. C’est l’anti-campagne”, s’étrangle de rire un cadre des Républicains. “Il était deuxième du premier tour, mais ce n’est absolument pas grâce à lui, mais aux maires qui sont présents sur ses listes”, poursuit un de ses têtes de liste. Contesté par ses colistiers et en ballottage défavorable sur sa circonscription, personne ne pariait sur François-Noël Buffet le 15 mars au soir. Par la grâce de l’accord, le voici relancé sur son territoire et tête d’une liste d’une improbable coalition anti-Verts à qui il reste une chance de l’emporter. Ironie du sort, il a été sauvé par ses ennemis internes qui se sont opposés à ce que Gérard Collomb prenne le leadership de l’alliance.Il vous reste 82 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.