Dans la métropole, la droite a gardé ses communes, mais reste à la peine sur le scrutin métropolitain.
Les maires de la vague bleue de 2014 ont bénéficié de la prime au sortant et s’acheminent tous vers la reconduction de leurs mandats. Une tâche dont la majorité se sont déjà acquittés : Jérôme Moroge (Pierre-Bénite), Laurence Fautra (Décines-Charpieu), Xavier Odo (Grigny), Alexandre Vincendet (Rillieux-la-Pape), Pascal Charmot (Tassin-la-Demi-Lune) ou Gilles Gascon (Saint-Priest). Les bastions de Caluire-et-Cuire, Sainte-Foy-lès-Lyon ou Écully restent solidement ancrés. Chez les maires LR, seul Christophe Quiniou (Meyzieu) devrait faire face à un second tour incertain quand la politique reprendra ses droits.
Au niveau métropolitain, Les Républicains s’acheminent vers un statu quo. Ils devraient conserver l’un des groupes les plus conséquents dans la prochaine assemblée métropolitaine sans être majoritaires pour autant. Ils sont en position de force sur les circonscriptions de l’Est lyonnais et du plateau nord.
Ballottage défavorable aux métropolitaines
Au lendemain du premier tour, ils se fixaient un objectif de cinq circonscriptions gagnables : en ajoutant une dans l’ouest et celle de Pascal Blache à Lyon. Mais leur candidat François-Noël Buffet est dans une situation personnelle très inconfortable. Dans sa circonscription et sans réserve de voix, il est en ballottage défavorable. Ses choix lyonnais ne plaident pas non plus en sa faveur. Dans la ville centre de l’agglomération, ses candidats ne peuvent se maintenir que dans deux des six circonscriptions. La stratégie des Républicains est désormais celle d’une victoire à la Collomb : présider la métropole sans être majoritaire. “EELV n’aura jamais de majorité absolue, pronostique un cadre des Républicains. La gauche extrême aura une soixantaine de sièges. Il en restera 90 avec lesquels discuter. À nous de trouver la majorité ou de laisser les verts prendre la tête de l’agglomération et tout foutre en l’air”, estime Alexandre Vincendet, président de la fédération LR du Rhône. La campagne recommencera en mode binaire à droite.
"ou de laisser les verts prendre la tête de l’agglomération et tout foutre en l’air" estime Alexandre Vincendet, président de la fédération LR du Rhône.
Si c'est "foutre en l'air votre politique de destruction", franchement, qui peut être contre, à par ceux qui croient encore en l'utopie destructrice de "la croissance économique comme modèle d'orientation de société" ?
bon anniversaire Mr. Wauquiez
merci pour votre engagement .